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Guillaume Pitron, journaliste et documentariste : "Tout ce qui est virtuel laisse des traces sur notre planète"

01 novembre 2021
Auteurs
Numéros de page :
pp.40-41
Auteur de plusieurs ouvrages sur la pollution numérique, comme "La guerre des métaux rares - La face cachée de la transition énergétique" ou "L'enfer numérique, voyage au bout d'un like", le journaliste et documentariste français Guillaume Pitron met en garde contre le fantasme de la dématérialisation en 2021. Selon lui, tout ce qui est virtuel ne l'est en réalité pas vraiment puisque tout repose sur des infrastructures physiques (datacenters, antennes réseaux, câbles, etc.), qui consomment de l'énergie et génèrent de la pollution. Il souligne aussi le paradoxe de la jeune génération, la plus impliquée sur les questions du climat mais également la plus consommatrice de contenus numériques. Pour Guillaume Pitron, il est nécessaire de sensibiliser davantage la population aux notions de pollution et de sobriété numérique, et d'inciter les citoyens à mieux se comporter, par exemple en gardant plus longtemps leur appareils électroniques ou en privilégiant la vidéo basse définition. Détails. Pas de chiffres.