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Joanna Hogg, "The Souvenir Part I & Part II"

Bulletin : Positif 732
31 janvier 2022
Numéros de page :
pp.14-24
A l'heure urgente des réseaux sociaux, quelle heureuse surprise de découvrir une artiste dont l'oeuvre est déjà conséquente ! Connue depuis des années en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, Joanna Hogg n'avait pas encore eu l'occasion de montrer ses films en France. A la Quinzaine des réalisateurs, la projection de son diptyque "The Souvenir Part I" (2019) et "The Souvenir Part II" (2021), deux opus conçus ensemble bien que tournés séparément, fut une des révélations majeures de Cannes 2021, avec son étrange mélange de tons, partant du réalisme social pour aboutir à l'imaginaire de Powell et Pressburger ! Ses précédents longs métrages, "Unrelated" (2007), "Archipelago" (2010) et "Exhibition" (2013), seront distribués en même temps que ces deux volets différents mais indissociables qui s'inspirent d'un tableau de Fragonard et d'un "souvenir" vécu par la cinéaste dans sa jeunesse, alors qu'elle débutait en même temps que sa meilleure amie, Tilda Swinton, qui joue la mère de l'héroïne. Cette dernière est incarnée par la fille de l'actrice, Honor Swinton Byrne, qui fait des débuts éclatants sous la houlette (et dans le rôle) de sa marraine-fée-réalisatrice Joanna Hogg ! Sommaire. De Sunderland à Fragonard. "Résister à la tentation d'être prévisible" : les films de Joanna Hogg. Entretien avec Joanna Hogg : "Exprimer quelque chose de réel d'une façon imaginaire".