Cet automne, Roschdy Zem fait l'événement avec "Les Miens" qu'il réalise et interprète, ainsi qu'avec deux rôles remarqués chez Rebecca Zlotowski ("Les Enfants des autres") et chez Louis Garrel ("L'Innocent"). Des films où il joue les amoureux en revendiquant une part de fragilité que les metteurs en scène sollicitaient peu jusqu'ici et que l'on retrouve au coeur de sa sixième réalisation, la plus aboutie à ce jour. La sortie de cette ode à la famille, qui lui permet de retrouver son vieux complice Sami Bouajila, mais aussi Maïwen qui a en a cosigné le scénario, nous a incités à le rencontrer pour la première fois. Avec générosité, il lève le voile sur les coulisses de sa création, revient sur son parcours de réalisateur... et d'acteur : de ses débuts remarqués avec André Téchiné ("J'embrasse pas", "Ma saison préférée", "Alice et Martin") au César obtenu pour "Roubaix, une lumière" qui couronnait une carrière exceptionnelle, mais dont il attribue tout le mérite à son réalisateur Arnaud Desplechin, Roschdy Zem évoque avec nous trente ans de cinéma. Sommaire. Les mots pour ne pas le dire. Entretien avec Roschdy Zem : "Assumer que votre fragilité devienne une force"