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J'ai cru au matin
Auteurs :
Editeur :
Année de parution :
1976
Collection :
470 p., [8] p. d'ill. : 24 cm
Né le 24 mai 1922 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), après des études à la faculté de lettres de Rennes et de Paris, il adhère au Parti communiste français à l'âge de 17 ans, en 1939, puis entre dans la Résistance. Arrêté, il est prisonnier au camp de concentration de Mauthausen, en Autriche, une expérience à l'origine du roman remarqué qu'il consacra en 2008 aux femmes déportées, Les Revenantes. A la Libération, il devient chef de cabinet du ministre communiste Charles Tillon au ministère de l'air, de l'armement et de la reconstruction, directeur adjoint des Editions sociales (1947), rédacteur en chef de la revue Les Lettres françaises (1948-72), où il est le collaborateur de Louis Aragon. Il est ensuite directeur adjoint du quotidien communiste Ce Soir (1950-53). Trente ans plus tard, il sera conseiller de la rédaction du Quotidien de Paris (1980-1985), journal classé à droite. Pierre Daix a évoqué son évolution idéologique dans son autobiographie J'ai cru au matin (1976) et ses mémoires Tout mon temps (2001). D'abord aveugle face aux atrocités commises en Union soviétique, il commence par démentir l'existence d'un système concentrationnaire avant de changer de position dans les années 1960, choqué par la répression du Printemps de Prague. En 1971, il rompt avec le PCF.
Note General : Index