En 1899, Nilofer, épouse d'un inspecteur des écoles de nationalité grecque, se rend dans la maison familiale pour y passer l'été, en compagnie de ses deux enfants. Elle retrouve avec plaisir la Femme de pierre, un rocher représentant la sculpture d'une déesse païenne qui recueille depuis des générations les confidences et les secrets.

Palerme, 1153. Les Normands gouvernent la Sicile, mais la culture et la langue arabes sont encore très présentes dans l'île et le roi Roger -alias le sultan Rujari-, entouré d'une cour cosmopolite, protège et écoute les intellectuels musulmans, au nombre desquels le géographe al-Idrisi. L'histoire d'amitié entre ces deux hommes de culture différente est la toile de fond de ce roman.

Le roman s'ouvre sur l'autodafé ordonné en 1499 à Grenade par l'archevêque Ximenes de Cisneros, confesseur de la reine Isabelle : la destruction des plus grands textes de la civilisation d'Al Andalus. Les musulmans ont pour seuls choix la conversion ou l'exil. Le chef du clan des al-Hudayl, une ancienne famille, hésite à abjurer sa foi pour sauver ses biens. Ses propres enfants l'en dissuadent.

A propos de la politique étrangère de B. Obama depuis son accession au pouvoir, l'auteur montre qu'il n'y a jamais eu de rupture réelle avec celle menée par les administrations de Bush père, Clinton et Bush fils. Selon l'auteur, depuis l'effondrement de l'URSS, le Moyen-Orient a toujours été considéré par les Etats-Unis comme un champ de bataille central pour imposer sa domination sur le monde.

Le journaliste établit un portrait de Lénine et le rôle qu'il a joué dans la révolution d'octobre 1917. Il analyse sa vie et plus particulièrement ses deux dernières années, en explorant les questions auxquelles il a pu être confronté. ©Electre 2017

Deuxième volet d'une série de cinq qui constitue une fresque sur l'influence culturelle et politique de l'Islam, ce roman met en scène Salah al-Din, qui libéra Jérusalem des croisés en 1187. Un soir, en 1181, il rend visite au Caire à un érudit juif et à son ami Rabbi Moussa ibn Maïmoun, dit Maïmonide. Salah al-Din décide d'écrire ses mémoires et Ibn Yakoub devient son scribe.

Dara, écrivain installé à Londres, reçoit un appel de Platon, son ami de jeunesse avec qui il militait dans les années 1960 à Lahore, devenu un peintre célèbre et controversé, qui lui demande d'écrire sa biographie. N'ayant d'autre choix que de s'éxécuter, Dara part sur les traces du passé. Les amis d'alors se sont dispersés à travers le monde, empruntant des voies fort divergentes.

Un autodafé est ordonné en 1499 à Grenade par l'archevêque Ximenes de Cisneros, confesseur de la reine Isabelle : la destruction des plus grands textes de la civilisation d'Al-Andalus. Les musulmans ont pour seul choix la conversion ou l'exil. Le chef des al-Hudayl, une ancienne famille, hésite à abjurer sa foi pour sauver ses biens, tandis que les destins familiaux se séparent. ©Electre 2017

Deux figures de la contestation discutent de l'histoire des Etats-Unis depuis 1900 en y réintégrant des épisodes oubliés, et évoquent la dimension politique de la manière dont elle est écrite et enseignée.

Tariq Ali s'attaque dans ce livre à l'image, toujours célébrée, de Churchill. Dans sa longue carrière de journaliste, d'aventurier, d'homme d'État et d'historien, l'impérialisme et l'anticommunisme constituent le fil directeur, avec des conséquences ravageuses. Jeune homme, Churchill participe aux batailles en Afrique du Sud, au Soudan et en Inde, qui visent à maintenir l'ordre impérial. À la tête de la marine lors de la Première Guerre mondiale, il est responsable d'une série d'erreurs catastrophiques conduisant à des morts par milliers. Ses efforts pour écraser les nationalistes irlandais sont autant de plaies qui ne sont toujours pas cicatrisées. Endossant le rôle de défenseur de son pays pendant la Deuxième Guerre mondiale, la période la plus vénérée de sa carrière, il n'a pas hésité à sacrifier des populations : Tariq Ali évoque l'attaque brutale contre la résistance grecque, la famine au Bengale qui a coûté la vie à plus de 3 millions d'Indiens, l'assaut aérien contre les civils à Dresde et Hambourg, et son insistance sur l'utilisation d'armes nucléaires au Japon. Comme leader une fois la paix revenue, alors même que l'Empire s'écroulait, Churchill n'a jamais renoncé à sa philosophie impériale empreinte de racisme et il est l'un des architectes du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Son bilan est terrible, amplement documenté dans l'acte d'accusation de Tariq Ali qui déroule en contrechamps le récit d'un demi-siècle de résistance et de luttes pour l'émancipation.