Le terme "écofascisme" est de plus en plus mis en avant médiatiquement, sans qu’on sache forcément à quoi il correspond ou comment l’utiliser, au risque de mal identifier certaines formes d’écologie liées aux extrêmes droites. Deux auteurs de livres sur cette question reviennent sur un concept complexe, ses risques et les moyens d’éviter d’opérer de dangereux glissements.

La France s’est engagée à réduire de moitié son utilisation des produits phytosanitaires d’ici à 2025. Mais chaque tentative de réglementation du secteur, au niveau national aussi bien qu’européen, se solde par un échec.

À Lille, Nice ou Marseille, des projets d’extension sont en cours. Tous contribuent à accroître le trafic aérien, en dépit des engagements climatiques du gouvernement et des entreprises.

Le 1er janvier 2023, une version révisée – comme il est d’usage tous les sept ans – de la politique agricole commune est entrée en vigueur. Les organisations du secteur déplorent son insuffisance pour répondre aux enjeux actuels.

La véritable « sobriété » ne peut advenir que dans une société de la décroissance, assure l’ingénieur, coauteur d’un « mode d’emploi » qui propose des alternatives concrètes. Pour assurer cette transformation, il propose un changement des imaginaires et des efforts justes pour chacun. Son mot d’ordre : « Faire moins, faire mieux et surtout partager plus. »

La COP27 s’ouvre et, avec elle, une parenthèse de quinze jours pendant lesquels nous allons entendre parler de climat. On espère des annonces radicales pour tenir les objectifs climatiques et aider les pays les plus vulnérables. Malheureusement, le changement climatique n’est qu’un des multiples défis de l’humanité : six limites planétaires sur neuf sont franchies ou sur le point de l’être. « Nos décisions, nos politiques, nos actes sont-ils compatibles avec les limites planétaires ? » devrait être la seule boussole tolérée, dans un contexte où l’éco-anxiété n’est plus un délire lointain.

Dans sa nouvelle directive sur les énergies renouvelables, le Parlement européen propose de mieux encadrer l’usage du bois. Mais des associations alertent sur une dérogation qui permettrait de poursuivre la destruction de la forêt primaire.