Vecteur par excellence du soft power américain, le cinéma entretient une relation ambiguë avec l'industrie pétrolière, l'un des piliers de la puissance américaine au XXe siècle. Si les narrations hollywoodiennes sont traditionnellement hostiles au capitalisme sauvage et aux patrons prévaricateurs, le cinéma a pu présenter sous un jour favorable cette ressource providentielle pour les États-Unis, à l'image de ce pétrole jaillissant des puits que les personnages reçoivent comme une onction.

Ville riche de ses universités prestigieuses, de ses laboratoires de recherche et entreprises de la finance ou de la Tech, Boston a longtemps connu une criminalité redoutable que les caméras de Hollywood ont su raconter au long de plusieurs fiilms noirs. Si nombre de ces oeuvres ont dépeint en particulier la communauté populaire d'origine irlandaise, gangrenée un temps par une violence endémique et de puissants gangsters, d'autres se sont attardées sur des figures célèbres du crime, comme l'étrangleur de Boston.