C'est la reine d'un marché que l'on pensait moribond. Depuis quelques années, les fétichistes de l'argentique n'ont plus qu'une option pour tourner leurs films : la pellicule Kodak Vision 3. Simple mode ou tendance longue ? Enquête sur un monopole à la limite de la pénurie.

Avec son projet de tiny houses permettant d'accueillir de nouveaux habitants sans impact écologique, le maire de Trignac, village de Loire-Atlantique, pensait faire l'unanimité. C'était sans compter sur un groupe de quelques centaines de riverains terriblement inquiets et très remontés. Reportage.

Ils ont longtemps fait partie du paysage. Aujourd’hui ringardisés par Internet, quelques camions d’outillage ambulants continuent de sillonner le pays de marché en marché. Nous avons embarqué à bord de l’un d’entre eux.

Dans son atelier installé dans une vieille manufacture du Var, Arthur Fouasse restaure d’anciens posters de films. Un savoir-faire chéri des cinéphiles, qui raffolent du vintage et de l’histoire du septième art.

Au début des années 1980, trois enseignants d’EPS et des lycéens ont créé la première paroi d’escalade en intérieur de France.

En 1993, une loi abolit le monopole communal des pompes funèbres en France. Objectif : faire baisser les prix des obsèques grâce à la concurrence du privé. Dès lors, la mort devient au contraire un business très lucratif. "Manque de transparence", "concentration" des opérateurs, "hausse des prix", la Cour des comptes dénonçait, en 2019, un secteur funéraire "insuffisamment contrôlé", au détriment des familles endeuillées qui payent le prix fort. Depuis quelques années, une alternative émerge : les coopératives funéraires, qui promettent une approche désintéressée.

Prise dans une rue de Paris en 1952 par le célèbre photographe, cette image en noir et blanc d’un garçonnet avec sa baguette sous le bras est devenue emblématique de la France des « trente glorieuses ». Depuis 2016, elle fait l’objet d’une querelle : deux septuagénaires revendiquent, arguments à l’appui, en être le modèle.

« Des températures supérieures à 39°C peuvent tuer. » En 2019, l'Organisation internationale du travail actait les effets du changement climatique dès la préface de son rapport « Travailler sur une planète plus chaude ». Un peu plus loin, l'agence onusienne appelait « le monde du travail à s'adapter au stress thermique ». Mais les réglementations contraignantes sont encore rares. En France, il n'existe aucune température limite au-delà de laquelle des aménagements sont obligatoires. Dès lors, soumis au bon vouloir de leurs employeurs, les travailleurs triment sous un soleil de plomb.

Présent sur la grille de France Inter depuis 1958, le quart d'heure de questions de culture générale permettant aux candidats de tenter un banco, voire un superbanco, connaît un succès jamais démenti. Respectant un emploi du temps millimétré, le présentateur, Nicolas Stoufflet, et son équipe sont accueillis par des communes, petites ou grandes, qui se battent pour les recevoir. Cette promotion d'une France des territoires et de ses habitants connaît depuis 2023 son pendant télévisé, passé en cette rentrée d'une à deux diffusions par semaine sur France 3.