Menée à la mi-mai, la dernière opération israélienne meurtrière était la douzième en dix-sept ans. Selon le quotidien de gauche "Ha’Aretz", elle révèle une fois encore l’échec total de la politique d’Israël dans l’enclave palestinienne.

Le prochain conflit israélo-arabe s'étendra sur plusieurs fronts et ciblera les populations civiles israéliennes. La maîtrise de l'air de Tsahal ne suffira plus. Et la marine devra jouer un rôle plus important.

L'armée n'attire plus les jeunes laïcs des classes moyennes, mais les pauvres des milieux les plus conservateurs. Certains craignent que leur allégeance à l'Etat en cas d'évacuation des colonies ne soit pas totale.

Conclus en septembre 2020 avec les Emirats Arabes Unis et le Bahreïn, les accords d'Abraham devaient consolider un axe stratégique contre l'Iran. Mais les priorités de la politique étrangère de Joe Biden ont changé la donne.

Alors que le Premier ministre israélien, tout comme le président de l’Autorité palestinienne, cherche à survivre politiquement, les tensions communautaires sont devenues explosives dans la ville sainte.

La nomination d'Avigdor Liberman, connu pour ses positions extrémistes, au poste de ministre de la Défense, hérisse de nombreux Israéliens.

Coût économique, erreurs militaires et chute du Premier ministre dans les sondages : le résultat de l'opération Barrière protectrice est lourd, même si le Hamas a été durement touché.

Même si le Premier ministre demeure populaire, de nombreux scandales l’éclaboussent et n’épargnent plus sa famille. Et sa réaction est de plus en plus paranoïaque, note ce journaliste israélien.

L'attaque chimique présumée de Douma montre que le dirigeant syrien pense avoir les mains libres pour vaincre ses adversaires, écrit ce quotidien israélien.

Les manifestations sporadiques de Palestiniens contre la politique de colonisation israélienne ne devraient pas déboucher sur une explosion de violence, estiment deux observateurs israéliens.