Un album disruptif, coloré et novateur : une mosaïque de créativité. Avec Arthur Hnatek à la baguette (batteur du Quartet depuis l'album Doni Doni) le groupe a pris soin d'expérimenter de nouvelles sonorités, composées de répétitions infinies, de rythmes et mélodies plus digitales et complexes ; le tout couplé d'un lyrisme cosmique et tendu. Inspiré par l'alignement des astres, Erik a confectionné Lune rouge avec l'ambition d'élever sa musique vers une rêverie musicale lunaire. Le claviériste Benoît Corboz utilise pour la première fois des synthés analogiques ouvrant des espaces infinis comme dans le premier extrait de Lune rouge, Five on the floor où la mélodie atmosphérique du trompettiste chante sur les nappes de Benoit Corboz et la rythmique d'Arthur Hnatek et du bassiste Marcello Giuliani. (Electre)

Une nouvelle génération d'artistes se réapproprie les standards magnifiés par le musicien américain. Ils se sont entourés des quatre trompettistes de jazz les plus influents de la scène française (Stéphane Belmondo, Erik Truffaz, Airelle Besson, Luca Aquino). Réalisé par Clément Ducol, déjà aux commandes d'Autour de Nina, disque dédié à la grande prêtresse de la soul et du blues, Nina Simone, cet album est constellé de temps forts, singuliers, comme si tout ce qu'avait touché celui que l'on reconnaît à l'évocation de son simple prénom, Chet, restait avant tout dans l'inconscient collectif synonyme d'un expressionnisme écorché, de failles en brisures, à fleur de peau. Un album à l'image de son inspirateur, où l'essentiel est au centre du jeu, une émotion prégnante, dénominateur commun de ces dix moments choisis.

Il jette un regard personnel sur les 100 dernières années de chant jazz tout en traçant la voie à suivre pour cette culture. James collabore sur cet album avec Big Yuki (A Tribe Called Quest), Ben Williams (Kamasi Washington) et Jharis Yokley (My Brightest Diamond) et explore l'ensemble du catalogue emblématique d'Erykah Badu. Mais ne vous y trompez pas : il s'agit bien d'un album de jazz. Conçu dans l'esprit de l'album d'Herbie Hancock River: The Joni Letters, James s'inspire habilement de ses expériences avec les maîtres modernes McCoy Tyner, Robert Glasper et Flying Lotus pour créer un nouveau paysage sonore à travers un objectif d'improvisation. James s'appuie également sur sa réputation de faiseur de goûts en matière de jazz moderne en présentant les cornistes Ebban Dorsey et Diana Bennett.

Ce premier album sur son propre label, Rainbow Blonde Records, regorge de collaborateurs plus prestigieux les uns que les autres : Christian Scott aTunde Adjuah, Laura Mvula, Aloe Blacc, Ledisi, Erik Truffaz ou encore Hindi Zahra, pour n'en nommer que quelques-uns - apparaissant dans des contextes sonores inattendus. Les chansons sont plus chaudes et plus définies que jamais, équilibrant l'écriture de titres classiques contre une ambiance immersive immédiate.

José James, le chanteur de soul-jazz avant-gardiste est de retour. ''1978'' (son 12ème album studio depuis ''The Dreamer'' en 2008) annonce un classique instantané, combinant l'amour profond de James pour le jazz et le hip-hop avec des clins d'oeil à l'écriture et à la production des héros du R&B tels que Quincy Jones, Michael Jackson et Leon Ware. Produit par James et mettant en vedette un ensemble d'artistes talentueux (Baloji, Xenia Franca...), « 1978 » est un album vibrant qui rend hommage à Marvin Gaye, Prince et Stevie Wonder.