Mantra (1970) n'est pas tellement une ouvre pour deux pianos, mais plutôt une aventure pour deux pianistes. Outre leurs 88 touches, les instrumentistes doivent jouer des percussions, ou encore marmonner des syllabes mystiques, régler des filtres sonores électroniques, bref, effectuer sur scène un parcours quasi-théâtral, allant du drame à la farce, pendant les 67 minutes ininterrompues que dure l'ouvre.

Recueil des textes théoriques du compositeur accompagnant ses oeuvres musicales créées de 1952 à 1961, dans lesquels il expose ses nouveaux concepts et présente l'état de ses expérimentations. ©Electre 2017

Un recueil de textes qui rassemble essais théoriques, manifestes, entretiens, conférences, analyses, etc., et qui met en perspective la trajectoire du compositeur, qui a produit tout au long du XXe siècle près de 400 oeuvres. ©Electre 2016

Stimmung est une oeuvre de Karlheinz Stockhausen, écrite en 1968. Sa durée est de soixante-quatorze minutes et elle porte le numéro 24 du catalogue du compositeur. C'est une pièce tonale, mais aussi une composition sérielle, incontournable pour les admirateurs de Stockhausen et de sa façon novatrice de recréer un univers musical. Superbe interprétation du Electric Phoenix.

Cette introduction aux avant-gardes d'Europe et d'Amérique permet de mieux comprendre et de mettre en perspective l'évolution des musiques les plus innovantes du XXe siècle. En reliant ses précurseurs, la pensée globale de ces grands créateurs se dessine et révèle une extraordinaire diversité d'expériences et de sons, prenant en chemin nombre de directions originales, étranges et influentes. Bruno Blum réunit ici des enregistrements essentiels et donne du sens à cette synthèse dans un livret de 36 pages plein de pédagogie.

Stockhausen réinvente la notion de musique vocale. Cette série de séquences sonores, entièrement construites sur les harmoniques de Si bémol, expérimente de nouvelles techniques musicales et explore l'essence même de la parole et du chant. Paul Hillier nous prouve dans cet enregistrement que cette ouvre phare de la musique du XXème siècle n'a pas pris une ride. (Electre)

Peut-être plus encore que n''importe quel autre compositeur de sa génération, il s'est rendu compte que le sérialisme avait un potentiel expressif qui allait bien au-delà de la méthode de composition des douze sons mise au point par Schoenberg. Dans ces trois pièces fondamentales des années cinquante du début des années soixante, il a trouvé des manières d''utiliser le principe sériel afin de régir non seulement la hauteur, mais aussi chaque aspect des sons et leur répartition dans le temps et l'espace, avec comme point culminant Plus-Minus, une partition spécifiant non des sons, mais plutôt un système d'organisation des sons. (Electre)