Chaque année, la fête de l'Aïd commémore, chez les musulmans, le sacrifice d'Abraham. Traditionnellement, les croyants égorgent alors un mouton qu'ils mangent tous ensemble. Pour le petit garçon qui nous raconte son histoire, tout ce sang qui s'apprête à couler n'est jamais facile à supporter. Une année, son père décide d'engraisser un agneau en prévision de la fête de l'Aïd, au lieu d'acheter un animal à la veille du sacrifice. Le jeune garçon et le petit "bélier de la montagne" deviennent inséparables... Mais l'heure de son immolation approche de manière inexorable... (www.parutions.com)

Le père d'Issam est noir et sénégalais, sa mère est blanche et française. Etre nouveau et black à l'école, ce n'est pas toujours facile. Mais au Sénégal, c'est la maman d'Issam qui sera trop blanche. Un album où il est question du racisme et des différences.

Un père raconte à son enfant qui s'endort l'histoire de sa mère et lui. Une histoire d'amour, même si la vie les a séparés. A partir de 4 ans.

A l'époque où Cuba s'appellait Cocozumba, Dingadinga, fille unique du roi en âge de se marier, choisit pour époux un ver de terre. Mais le ver de terre qui vivait loin de la lumière, légua son épouse et l'île au taureau qui interdit la naissance d'enfants mâles. La belle Sanune dont les fils furent piétinés par le tyran, fit appel à sa ruse pour délivrer Cocozumba de ce monstre.

Paul et Lila rentrent à la maison car la nuit tombe et tout devient sombre et noir, même les arbres prennent des formes étranges. Heureusement, la lune et les étoiles brillent dans le ciel pour les rassurer et les faire rêver.

Le soleil, c'est gai, c'est la lumière. Paul et Lila adorent jouer à saute-mouton sur leurs ombres. C'est aussi la chaleur, mais attention aux coups de soleil. Paul et Lila jouent toute une journée dans la lumière du soleil qui change au cours des heures.

Le vent soulève les jupes, le vent du printemps apporte les pluies, le vent d'automne fait tomber les feuilles, le vent d'hiver hurle au dehors, le vent aventureux qui fait s'envoler bien haut le cerf-volant de Paul et de Lila.

Une cinquantaine de poèmes sont présentés dans leur langue originale, accompagnés de leur version française, pour proposer autant de rencontres avec l'infinie variété du monde et des mots, autant d'occasions d'entendre la voix modulée mais unique de la poésie. La chaleur des illustrations et le dynamisme de la mise en pages rehaussent l'attrait visuel exercé par le jeu typographique des différentes écritures. Quelques indications sur les langues citées et les références précises des ouvrages d'où les poèmes sont extraits sont données en fin d'ouvrage. (Revue des livres pour enfants)

Paul et Lila se baignent, observent les rives et leur végétation, assistent à un incendie et accueillent dans leur barque les animaux de la forêt. Au cours de ce périple, les notions sur le cycle de l'eau sont énoncées : nuages, pluies, sources, rivières...

Le papa d'Issam est noir et sa maman est blanche. Issam, lui, se sent plutôt noir. La preuve, c'est qu'à l'école, les enfants se moquent de lui. Heureusement, Maman est là pour l'aider à rire de tout cela. Jusqu'au jour où la famille s'installe au Sénégal. Désormais, c'est Maman qui a besoin d'apprendre à sourire de sa différence. Ce grand livre aux images chatoyantes rappelle que le racisme repose sur des préjugés absurdes et superficiels. C'est en effet au Sénégal qu'Issam, petit Français né en France, se sent le plus à sa place. Et le renversement de situation, qui donne soudain à sa maman le statut d' " étrangère ", montre bien qu'au fond, nous sommes tous des étrangers en puissance. Le sujet est traité avec nuance et pédagogie. Le texte est concis, économe, et les éléments constitutifs de l'histoire échappent aux clichés : une famille mixte et soudée, qui s'intègre plus ou moins bien selon les régions visites ; des frères et soeurs qui vivent tous leur métissage de façon différente. Si l'intégration est le thème central de l'album, l'auteur se penche aussi sur les difficultés économiques que peut rencontrer une famille ordinaire, obligée de suivre le père, grutier, de chantiers en chantiers. A ce titre, cette histoire est une bonne radiographie de la France des années 2000. A partir de 5 ans. (La classe)