Serge Goriely est docteur en philosophie et lettres de l'Université catholique de Louvain (UCL) où il enseigne. Spécialiste du théâtre moderne et contemporain ainsi que de l'esthétique cinématographique, il est également auteur dramatique (Real-demokratie, Cave canem, Les Sorciers) et cinéaste (L'Ultimatum).

La problématique du rapport entre littérature et ritualité permet d'aborder la création littéraire sous l'angle de ses substrats mémoriels, en matière religieuse entre autres, au double sens de ce terme : la conservation passive d'impressions du passé et l'activité volontaire du souvenir. L'analyse éclaire les enjeux de la mise en oeuvre de rites par les écrivains de la modernité littéraire.

Réflexions et analyses sur la manière dont l'art dramatique s'empare, depuis les oeuvres de l'Antiquité jusqu'au XXIe siècle, de l'imaginaire de l'altérité, cet Autre, objet composite qui conjugue objéctivité et fantasme.

Ces textes, issus pour la plupart d'un colloque tenu en marge de l'exposition "De Delacroix à Kandinsky : l'orientalisme en Europe" (Bruxelles, 2010-2011), cherchent à comprendre comment réagissent, tout au long des XIXe et XXe siècles, les artistes européens face au dépaysement du voyage, notamment en Orient. De Narcisse Berchère ou Eugène Fromentin à Marcel Broodthaers.

A partir d'études de cas interdisciplinaires d'oeuvres issues des avant-gardes artistiques des années 1960-1970, les auteurs examinent les interpénétrations entre avant-garde artistique et avant-garde politique, à une période marquée par de forts changements socio-culturels.

Version remaniée d'un mémoire de master sur l'application de l'idée de génération perdue à des romans mettant en scène le retour à la vie civile d'un ancien combattant, figure du désoeuvrement et du déracinement : Aurélien, Trois soldats, Gatsby le magnifique et Le soleil se lève aussi. ©Electre 2022