Samuel Brussell a fondé les éditions Anatolia en 1992 à Paris et créé la revue littéraire Le Lecteur à Montpellier en 1997. Il a publié Généalogie de l'ère nouvelle (2005) et Musique pour les vivants (2007) chez Grasset.

Destinataire desettres à Milenade F. Kafka, M. Jesenska vécut de 1896 à 1944. L'auteure raconte la vie de cette journaliste tchèque, pionnière de l'émancipation féminine et de l'engagement politique des femmes, personnalité de la vie culturelle pragoise dans les années 1930, militante anti-nazi qui finit sa vie au camp de Ravensbrück.

En 1992, le narrateur, cinéaste, encouragé par Jiri, un vieux Juif d'origine tchèque, se rend à Prague pour filmer un documentaire sur la vie juive et ses rapports avec Kafka. Il est passionné par l'oeuvre de ce romancier et étrangement, lui ressemble physiquement. Le tournage provoque des rencontres avec des personnages dont le destin va s'entrecroiser avec le sien.

23 nouvelles qui constituent les premiers récits de l'auteur, écrits de 1883 à 1885, pour répondre aux demandes de textes brefs de petits journaux satiriques.

Au coeur du quartier juif de Montréal, dans les années 1950 et 1960. La rue Saint-Urbain, le delicatessen Chez Wilensky, le salon de coiffure Joe et Moe, l'arrière-salle du bar-tabac Schacter, où le père de Richler retrouvait ses amis pour jouer au gin-rummy, deviennent le théâtre où grandissent les personnages fictifs de Duddy Kravitz, Joshua Shapiro, Jake Hersch, Barney Panofsky. Roman posthume.

Une enquête d'Aimée Leduc dans le quartier du Sentier, à Paris. La jeune fille va devoir élucider de nombreuses énigmes suite à l'assassinat de Romain Figeac, l'écrivain phare des éditions Tallimard et à la disparition de sa mère. Elle va également devoir comprendre pourquoi tant de gens aiment se rendre en pèlerinage sur une tombe du cimetière de Montmartre.

Une femme qui n'a pas de nom, mère d'un petit Diego né d'une liaison désormais terminée. Un musicien, Jean-Marie, balayeur le jour et clarinettiste de jazz la nuit. Deux solitudes qui se rencontrent dans un jardin public parisien, avant que la femme ne se détourne pour regagner le quartier du Marais. Récit intimiste et impersonnel de deux années de vie et de passion.

Deux récits dont le premier se situe à Bucarest sous le régime communiste. Le Dr Isaac Ganz, musicologue américain, recherche passionnément ce que l'ingénieur Ferdinand Friedmann, survivant de l'Holocauste, prétend posséder : la musique originale de l'alphabet hébraïque. Le second récit se situe sur l'île fictive de Mustara, dans le sud de l'Europe, sur les traces de Yehuda Halevi.

Isabelle, 41 ans, se retourne et voit une vie d'amour passée à s'occuper de l'autre, des autres, des hommes. Depuis les premiers émois de l'adolescence aux désirs de l'âge mûr, cette femme propose une réponse à l'Eloge des femmes mûres, de S. Vizinczey. Premier roman.

L'autobiographie collective de cette communauté de femmes, françaises et étrangères, amazones et sirènes qui hanta la rive gauche au cours des premières décennies du vingtième siècle. Les écrivains Colette, Djuna Barnes et Gertrude Stein, les poètes H.D. et Nathalie Clifford Barney, les peintres Romaine Brooks et Marie Laurencin... toutes ces femmes participèrent à la vie artistique et mondaine.

Au printemps de l'année 1926, Vita Sackville-West (1892 - 1962), l'aristocrate et femme de lettres excentrique, amie de Virginia Woolf et du groupe de Bloomsbury, décide de rejoindre son mari, le diplomate et écrivain Harold Nicolson en poste à Téhéran. Curieuse de chaque événement qu'elle rencontre sur sa route, le couronnement du shah d'Iran, la révolution en Pologne, elle garde toujours un ton désinvolte, d'une arrogance pleine de fraîcheur, mêlant avec effronterie les anecdotes personnelles aux pages de l'histoire de ce siècle ; c'est le livre d'une "passion irrationnelle" avec "quelque chose d'infiniment romantique". Dans une lettre adressée à Vita, Virginia Woolf écrivait : "C'est excellent... J'étais loin de soupçonner toute l'étendue de ta subtilité. Quel plaisir de fureter dans tous les coins et recoins dont ton livre regorge."

Écrit dans le sang (1887) marque la toute première apparition publique du détective Sherlock Holmes. C'est dans ce livre qu'on assiste à la première rencontre entre Sherlock Holmes et son Boswell, le docteur John H. Watson, dans un laboratoire d'hôpital. (" Je l'ai trouvé, je l'ai trouvé ! ", tels sont les premiers mots, tout à fait caractéristiques, que prononce le détective.) Les deux hommes décident de partager un appartement. Très vite, Watson, médecin de son état, en convalescence à Londres et sans le sou, va se trouver mêlé, sans vraiment le vouloir, à une sombre histoire de vengeance et de meurtre, un double assassinat. Si l'on compare ce portrait du jeune Sherlock (il n'a que vingt-sept ans lorsqu'il fait la connaissance de Watson) au reste de la série, il est évident que la personnalité du Maître n'a guère changé au fil de son étonnante carrière. Sa manie du secret, ses habitudes bohèmes et sa piètre opinion de la police officielle sont déjà en évidence ici; même s'il n'est fait pour le moment qu'une simple allusion à sa toxicomanie, ses autres vices et ses vertus ne tardent pas à être révélés au lecteur. Peut-être la publication de cet ouvrage ne remplit-elle pas au début les poches de son auteur, mais il avait bel et bien planté le décor de ce qui allait devenir l'une des plus grandes réussites littéraires de tous les temps.