Un point sur les sophistes qui donne à réfléchir sur le statut de la vérité, la liberté de pensée et d'expression, l'importance de l'éducation ou de la persuasion, la question du bonheur ou le rôle du politique. ©Electre 2019

"L'histoire de Charlotte et de ses amis a toujours fait régner le trouble en moi. Leurs silences, les départs et les morts n'ont pas quitté mon esprit et quelque chose n'a jamais cessé d'insister, qui me ramène là-bas, fait rôder ma pensée autour de certains mots, de silences comme un chien affamé aux abords d'un village, une bête devenue si familière que depuis longtemps il ne m'est pas possible de ne pas connaître son nom : la curiosité, ce vautour à quoi j'appartiens et qui ne ma laissera plus de repos." (4e de couverture)

Publié après Les contes à Ninon, ce roman témoigne bien avant les Rougon-Maquart de la vocation de Zola. Ecrit à la première personne, il s'attache davantage à la psychologie des personnages qu'aux événements. Il dévoile les tourments de Claude, jeune provincial à Paris, désespérant de sa misère économique et morale en s'amourachant d'une fille de la rue. ©Electre 2024

Une lecture philosophique de l'oeuvre Le Petit Prince de Saint-Exupéry, qui permet de poser un nouveau regard sur le monde.

Suite de l'analyse du conte de Saint-Exupéry, Le petit prince. L'auteur montre que les différents épisodes survenus sur la planète du jeune héros constituent la découverte de la tristesse, l'épisode de la fleur le conduisant à cheminer autrement. Après cette mésaventure, sa traversée héroïque peut commencer. ©Electre 2023

Les deux humanistes poètes surfent sur la vague de la tendresse pour y faire apparaître une écume de mots. (Livres hebdo : livres du mois, 10, 2000)

Quatre femmes proches d'Antoine d'Exupéry (sa mère, sa femme, sa soeur, sa confidente) se retrouvent la veille et le soir de sa mort... (Livres hebdo : livres du mois, 10, 2001)

Il y a les poètes. Il y a leurs familles. Héritières d'une oeuvre que bien souvent elles ont ignorée du vivant du poète. Long cortège d'inquisiteurs au petit pied, d'ignorants profiteurs, de déplorables gardiens du tombeau. Pensons à Isabelle Rimbaud, à la famille de Mishima, d'Artaud, aux héritiers de Hergé, de Magritte... Lorsque la première édition de ma biographie, "Christian Dotremont, l'inventeur de Cobra", est sortie à Paris, aux éditions Stock, en septembre 1998, le frère de Christian Dotremont, dénommé Guy, m'a offert un logogramme, avec ses remerciements et ceux de sa femme et de ses enfants. Aujourd'hui,(après quelle lecture ?), il attaque ma biographie, au nom de l'honneur bafoué de (je cite) "mon papa, ma maman, ma petite soeur, mon frère" et... réclame le logogramme. Comme l'a écrit un journaliste, Guy Dotremont, que j'appelle dans mon "Décortiqueur de mouches..." le frère-hélas, a cherché des poux dans ma crinière de lionne. Je lui réponds donc avec la férocité d'une lionne et l'humour d'une femme. Et je pose une question plus large : A quand une loi sur l'héritage des oeuvres ? Une loi qui déclarerait patrimoine de l'humanité toute oeuvre d'un artiste décédé ? (Françoise Lalande)

Figure du rock underground des années 70 et écrivain protéiforme cumulant les noms de plume (Melmoth, Dashiell Hedayat, Paul Smaïl), Jack-Alain Léger a abordé tous les genres, écrit toutes sortes de livres, déchaîné enthousiasmes et cabales, connu aussi bien le succès mondial (Monsignore) que les tirages confidentiels, et construit une œuvre littéraire majeure où s'exposent avec un brio visionnaire les impostures de notre époque. Face à l'irréalité de la société du spectacle, sa spectaculaire détresse, et face aux cercles de l'enfer d'une dépression qui le mine depuis la naissance, ce Don Quichotte redoutablement inspiré brandit la seule vérité qui soit, celle de la fiction. Rendant de livre en livre un hommage ludique aux grands maîtres de la littérature européenne : Dante, Cervantès, Sterne, Diderot, Balzac, Proust, Nabokov, notre auteur fustige sans relâche, d'une plume exubérante, acérée, luxueusement digressive, scandaleusement libre, les violences d'un libéralisme économique totalitaire, le naufrage de l'Art réduit à une industrie culturelle, la comédie falote de la démocratie, nous touchant au passage, magnifiquement, lorsqu'il veut nous dire de la vie la légèreté tragique..

Revoici Catherine, restée sur sa faim dans les dernières pages de "L'apparition des esprits", la revoici, quarante ans plus tard, intacte, trois années seulement se sont écoulées depuis l'étreinte avec Alker, la voici, récemment diplomée, face à un avenir qui ne lui plaît guère et, grâce à un sursaut de plume de l'auteur qui ne l'a pas oubliée, refusant la fin du roman où il l'avait laissée, débarquant chez Alker un après-midi de juillet : c'est ce nouveau roman qu'elle veut, celui du véritable amour. (4e de couverture)

Après plus de trois mille ans d'absence, Egisthe, l'assassin d'Agamemnon, revient sur les lieux de son crime et les lieux du souvenir. On ne reste pas impunément loin des projecteurs sans vouloir rectifier sa légende, dénoncer les complots ou régler quelques vieux comptes. (Livres Hebdo)

Une synthèse de la philosophie de Jung, dans laquelle l'auteure présente la notion d'individuation, les structures de l'inconscient, les archétypes, entre autres. Le féminin et le masculin, la lumière et l'ombre ou encore le conscient et l'inconscient figurent parmi les sujets abordés. ©Electre 2024