Le musicien anglais revient avec son premier album studio depuis 13 ans. Un retour au premier plan pour l'un des leaders les plus érudits de la folk britannique et l'un de ses orateurs les plus passionnés. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'a pas perdu une once de talent. En effet, celui qui a travaillé et joué avec les plus grands (Jimmy Page, Jonathan Wilson, David Gilmour, Syd Barrett, Robert Plant, Kate Bush) nous livre un album en totale adéquation avec sa personnalité et son histoire. Un disque où quatre des sept titres ont été enregistrés avec Jonathan Wilson dans son studio à Laurel Canyon et où l'inventeur de la folk psychédélique nous fait traverser les âges de la musique folk britannique.

Les texans viennent confirmer leur suprématie sur le terrain de la folk sépulcrale et mélancolique avec cet album. (Electre)

Depuis 1999 et la naissance du groupe, les cinq étudiants en musicologie ont parcouru du chemin. Après avoir rencontré le succès grâce à leurs albums mêlant une musique lo-fi à du folk-rock, les cinq musiciens texans reviennent avec ce disque, trois ans après la sortie de The courage of others. Toujours empreint de psychédélisme mais délaissant leur côté folk au profit d'un rock plus dépouillé, cet album est clairement dans la lignée de The trials of Van Occupanther, leur plus beau succès à ce jour. Mais Antiphon ne constitue pas uniquement un tournant musical au sens propre, il est aussi le premier album depuis que Tim Smith, le leader du groupe a quitté celui-ci. Un renouveau donc pour ce groupe qui a érigé Eric Pulido en leader et dont l'inventivité ne tarit jamais. (Electre)

Dans cet album, le charismatique multi-instrumentiste américain n'hésite pas à s'engager contre Donald Trump et plus généralement contre la classe politique dans son ensemble, notamment dans son morceau déjà phare Pure comedy. Tout au long du disque il navigue entre les thèmes du progrès, de la technologie, de la gloire, de l'environnement, des médias sociaux et de la nature humaine. (Electre)

Les excentriques américains n'ont pas fini de nous surprendre. Leur dernière folie en date est de reprendre l'intégralité de l'album culte des Beatles, Sgt. Pepper's lonely hearts club band, et d'intituler le résultat With a little help from my fwends, référence croisée à la chanson des Beatles qui figure sur l'album, et à leur précédent album de collaborations, The Flaming Lips and heady fwends, sorti en 2012. Là encore, des collaborations il y en à la pelle, et on a droit une belle brochette de guests : Miley Cyrus, MGMT, Moby, My Morning Jacket, Jay Mascis, Foxygen, Electric Wurms... tous ont mis la main à la pâte pour faire revivre le Sergent Pepper ! Pari risqué mais réussi pour le groupe qui arrive sans tomber dans le piège du copier/coller à rendre un hommage sincère et brillant à l'esprit novateur des Beatles, groupe précurseur dans le domaine des musiques expérimentales.

Après le succès de Transangelic exodus et la BO de la série Netflix Sex education, ce projet punk et spirituellement queer puise son inspiration chez deux artistes : l'ancien punk Jay Reatard et l'autrice/philosophe Anne Carson. A travers cet album, Ezra prouve une fois de plus son talent ainsi que son inspiration incendiaire et sans limite. (Electre)

Le groupe, formé en 1999 à Austin, met son don pour les dynamiques musicales et les textures de sons au service de cet album sauvage où coexistent en harmonie shoegaze, expérimentations électroniques, noise, punk, dub et folk ! Co-produit avec John Congleton, un de leurs collaborateurs de longue date, on retrouve dans la curieuse beauté de cet album l'ambiance progressive des débuts de Peter Gabriel, le romantisme triomphant de The Cure, et les périodes les plus mélancoliques de Fleetwood Mac ! (Electre)

Autant acclamé pour son travail en studio que son énergie sur scène, Ezra a marqué un grand coup avec le vidéo clip en stop-motion du titre Restless year, qui fait office d'introduction à cet album. Enregistré à Chicago au studio de Tim Sandusky, également saxophoniste du groupe, ce disque est irrésistiblement efficace et on se laisse bercer par les douces mélodies encadrées par une énergie débordante. (Electre)

Jambinai revient avec un album expérimental, teinté de musique coréenne traditionnelle et d'inspirations entre métal, post-rock et noise. Avec la participation de Jaehyuk Choi à la batterie et de B.K Yu à la basse, le groupe se révèle encore plus dynamique et entraînant. Véritable force de la nature, le groupe a su conquérir le coeur des foules notamment grâce à leur concert de clôture des jeux olympiques de 2018 en Corée du Sud. Inspiré de groupes tels que Metallica, Mogwai et Sigur Rös, Jambinai puise ses sources des orages, des raz-de-marées, des éruptions volcaniques, des blizzards et des vents du désert. Un album envoûtant et poignant... (Electre)

Les parrains de la scène néo-psyché américaine présentent cet album : treize titres que l'on pourrait qualifier de cinématographiques, produits par leur collaborateur de longue date Dave Fridmann et par les membres du groupe eux-mêmes. American head compte également de belles collaborations : sur God and the policeman notamment on retrouve la superstar de la country Kacey Musgraves. Comme en témoigne le premier single, Flowers of Neptune 6, ce disque prend un virage qui rappelle les grandes heures de leur discographie, en particulier leur chef-d'ouvre de 1999 The soft bulletin.

Le groupe mythique de la scène psychédélique des années 90 dévoile son neuvième album studio. Jason Spaceman joue de 16 instruments différents sur cet opus qui a été enregistré dans 11 studios différents, ainsi qu'à son domicile. Il a également employé plus de 30 musiciens et chanteurs, dont sa fille Poppy, son collaborateur et ami de longue date John Coxon, des sections de cordes et de cuivres, des choeurs et des cloches et carillons de la fonderie de Whitechapel. Le résultat est l'un des enregistrements les plus "live" que Spiritualized ait sorti depuis l'enregistrement Live At The Albert Hall de 1998, à l'époque de Ladies & Gentlemen, We Are Floating In Space. Une perle psychédélique à ne surtout pas manquer !

Le groupe mythique de la scène psychédélique des années 90 dévoile son neuvième album studio. Jason Spaceman joue de 16 instruments différents sur cet opus qui a été enregistré dans 11 studios différents, ainsi qu'à son domicile. Il a également employé plus de 30 musiciens et chanteurs, dont sa fille Poppy, son collaborateur et ami de longue date John Coxon, des sections de cordes et de cuivres, des choeurs et des cloches et carillons de la fonderie de Whitechapel. Le résultat est l'un des enregistrements les plus "live" que Spiritualized ait sorti depuis l'enregistrement Live At The Albert Hall de 1998, à l'époque de Ladies & Gentlemen, We Are Floating In Space. Une perle psychédélique à ne surtout pas manquer !

Father John Misty signe son grand retour après 4 ans d'absence avec la sortie son cinquième album studio. Ecrit et enregistré d'août à décembre 2020, cet album voit Father John Misty (alias Joshua Tillman) et le producteur et multi-instrumentiste Jonathan Wilson reprendre leur collaboration de longue date qui a tant fonctionné par le passé. Chloë And The Next 20th Century est un album fait de ballades à couper le souffle sublimé par des arrangements cinématographiques fait de cordes, de cuivres et de piano. Porté par sa voix unique, Father John Misty revient avec un album qui nous replonge dans le New York des années 50.

Après 8 ans d'absence, le groupe américain est enfin de retour avec la sortie de leur 5e opus tant attendu. For the Sake of Bethel Woods est un disque d'une chaleur et d'un mystère captivant de la part de l'un des meilleurs groupes de notre génération. Cet enregistrement ouvre de nouveaux horizons au groupe tout en honorant son histoire légendaire. Un album d'une portée thématique et sonore incomparable, un album pour honorer le passé et pour voyager encore plus loin.

Le trio australien, composé de Mick Turner à la guitare, Jim White à la batterie (vu chez Cat Power, Palace Brothers), et Warren Ellis, violoniste et membre honoraire des Bad Seeds et du Grinderman de Nick Cave présente leur huitième album studio. A nouveau entièrement instrumental, ll déborde de l'énergie brute et de la frénésie des débuts et lorgne vers le jazz et l'art-punk.

Si l'album est une nouvelle fois expérimental, les morceaux sont eux un peu plus mélodieux que ceux qu'on connaissait mais rappellent ce que le groupe a fait de mieux dans The soft bulletin ou Yoshimi battles the pink robots. (Electre)

Le trio est de retour ici avec projet enregistré avec Patti Smith et sa fille Jesse ! Des sonorités chatoyantes, une onde électronique recouverte du son apaisant des criquets forment un support pour la voix reconnaissable entre toutes de Patti Smith, murmurant de façon inquiétante. Derrière cette musique envoûtante, le concept de Killer road est une exploration immersive des circonstances tragiques de la mort de la chanteuse Nico, du Velvet Underground, à l'été 1988. (Electre)