Georges Perros lui-même se considérait comme un voyageur en transit, entre deux trains ou sur un quai de gare. Il est resté toute sa vie cet «étonné d'être là», qui ne se remet pas d'être né sans l'avoir voulu, d'où le besoin d'habiter les coulisses, celles de l'existence comme celles de l'écriture, où il n'est jamais possible de tricher, où l'on se sent passer par soi pour «être vécu». Hanté par le taciturne goût de vivre, Perros est un «homme de l'être» dont l'oeuvre, à la fois en retrait et à l'affût, est avant tout une extraordinaire et exigeante sollicitation de l'autre.

Extr. : "Dans une lettre adressée à Jean Grenier, en mai 1955, Georgesz Perros lui écrivait : "Et je vous envoie cette chose, mal fichue, mal fini, mais c'estqu'on n'est jamais au bout de ses peines, même quand on les mérite". Il s'agit de la présente "Lettre préface, constituant vraisemblablement la suite de Notes d'efance, et que nous n'avons découvert que très récemment."

"Xavier Grall est un journaliste, poète et écrivain breton né le 22 juin 1930 à Landivisiau (Finistère) et mort le 11 décembre 1981 à Quimperlé (Finistère). Son œuvre mystique magnifie la Bretagne. Xavier Grall « redevient breton » lorsqu'il quitte Paris en 1973, pour retourner définitivement dans la région de Pont-Aven, à Nizon, dans la ferme de Bossulan. Il exerce à La Vie catholique, dont il fut le rédacteur en chef, au journal Le Monde, à l'hebdomadaire Témoignage chrétien, et au mensuel Bretagne... in : Wikipédia, 2010-04-20

Les lettres réunies témoignent de l'amitié complexe et passionnelle qui existait entre G. Perros et J. Grenier, par l'intermédiaire duquel il était entré en contact avec la Nouvelle Revue française.

La première publication de poèmes de cet écrivain découvert par Jean Paulhan, auteur de plusieurs livres de maximes et traducteur des Fragments d'Héraclite.

Maria Chapdelaine est le plus beau fleuron du «Canada français» et l'un des plus grands succès de l'édition française. Le roman, en effet, a été traduit en 20 langues et a été vendu à plus de 10 millions d'exemplaires. De quoi rendre jaloux même nos plus célèbres écrivains! Le plus invraisemblable est qu'il n'aurait suffi que d'un moment d'hésitation de la part de Louis Hémon pour que ce succès international ne se produise pas. En juin 1913, il envoya Maria Chapdelaine au journal Le Temps, de Paris, qui le publia en feuilleton. Or, quelques jours plus tard, Louis Hémon était happé par un train à Chapleau, dans le nord de l'Ontario. La mort fut quasi instantanée... Louis Hémon n'avait que 32 ans!

Max Jacob est né en 1876 à Quimper dans une famille de commerçants tenant une boutique de confectiontailleur, et ultérieurement un magasin d’antiquités. Sa famille est de confession juive mais ne pratique pas. A partir de la classe de seconde, l’adolescent se révèle un élève brillant, obtenant un accessit au Concours général de philosophie. Le bac en poche il s’inscrit à Paris à la Faculté de droit et à l’École coloniale.Max Jacob manifeste durant toute sa vie un profond attachement à sa ville natale, malgré la dégradation des relations avec sa famille. Il y retrouve ses amis Tuset ou Floch. Mais il préfère avant tout séjourner dans les environs de Douarnenez, à Ploaré chez Colle ou à Tréboul. Il y rencontre Wood et Marcoussis et retrouve de Belay. Chaque été il se rend à Roscoff chez ses amis Ghika. Au fil des ans, de nouvelles amitiés se développent, comme celle de Guilloux à Saint-Brieuc. in : http://musee-beauxarts.quimper.fr/htdocs/dospresse.pdf