Alexy, 19 ans, reçoit de sa grand-mère une étrange boussole. Livrée à elle-même après le décès de son aïeule, elle rencontre un prince africain dans des circonstances surprenantes et espère recevoir du réconfort auprès de lui. Mais elle est rapidement dépassée par les événements. ©Electre 2018

Ce quatrième album de Lili Cros et Thierry Chazelle, c'est un cri de victoire, le chant des bravos au terme du parcours exalté qui a mené le duo le plus attachant de la chanson française, depuis douze ans, à égrener leur bohème idéale au gré des rencontres joyeuses. Ils ont à leur actif trois albums (Voyager léger, 2011 ; Tout va bien, 2013 ; Peau neuve en 2016) et près de huit cents concerts, rien que ça ! Avec Hip ! Hip ! Hip !, ils poursuivent en onze titres le récit de leur épopée à deux, indispensables l'un à l'autre, complémentaires, inséparables : "Ma maison c'est là, au creux de ton épaule / Ma maison c'est là, ma maison c'est toi." Pour cet album, ils ont posé leurs valises dans les studios NoDiva confiant leurs trouvailles à François Poggio et Florent Marchet (Clarika). Et l'univers du duo complice se mâtine de sonorités sucrées et exigeantes, au gré d'une pop synesthésique.

De l'album Comment je suis devenu voyageur, sorti en mars 2011, est né un imposant spectacle que les Ogres auront présenté plus de 80 fois. De par la ferveur qu'elle a suscitée, cette tournée restera comme une étape importante dans leur carrière. C'est pourquoi les Ogres ont tenu à graver sur disque cette magnifique alchimie qui aura démontré, une nouvelle fois, qu'il n'est de meilleur moyen pour rencontrer le public et l'embarquer avec soi que de le respecter profondément. Comme toujours généreux, ce disque s'articule en partie autour des chansons du précédent album, réarrangées pour le live. Mais accueille également certains classiques que le groupe ne jouait plus depuis des années, d'autres titres anciens dynamités à l'énergie scénique et des bootlegs qui auront surpris et séduit le public par leur aspect novateur.

Après Bossa muffin et Mundo meu, des albums qui l'avaient emmenée sur les plus grandes scènes d'Europe, en passant par l'Olympia, la chanteuse revient avec son troisième long format. Incandescent comme un coup de foudre, urgent comme une envie d'exister. Elle déploie son être et déplie son âme. Une impression de voyage nous saisit à chaque titre. Les mélodies sont solaires, tout en légèreté. Toujours dansantes. On y trouve des senteurs de forro et des parfums de ragga, la frénésie des rythmes ska et la nonchalance du dub reggae. (Electre)

Propulsé par Okwess International, son groupe depuis 1994 aux coups de boost fulgurants et crescendos maîtrisés, Jupiter continue d'explorer l'immense richesse des rythmes traditionnels congolais à travers lesquels il fait passer la stridence électrocutante du rock héritée de son vécu européen (fils de diplomate, il a passé une partie de son enfance en Allemagne). Passeur de transes et authentique alchimiste tradi-moderne, il n'en reste pas moins cette âme rebelle, cette conscience élevée, qui agit inlassablement sur le terrain local à travers différents projets d'entraide sociale et dont chacun des textes abrite la sagesse d'un bienveillant.

Les quatre membres ont une passion commune, le surf. Le groupe se forme à Hossegor, capitale de la vague, lorsque Jed Laidlaw rencontre le chanteur Rory Williams, le guitariste Robin Windram, et le bassiste Pete Harper dans le bar australien, Le Surfing. Depuis, le groupe n'a pas arrêté : une tournée à guichet fermé à travers l'Angleterre, des concerts dans tous les grands festivals du Royaume-Uni et une tournée européenne en première partie de Imagine Dragons à l'automne 2015. Après la sortie de son premier EP, No bad days (2014), ils s'envolent pour Nashville afin d'enregistrer Very rarely say die. Produit par Jacquire King (Kings of Leon, Tom Waits, Of Monsters and Men) et James Lewis (Arctic Monkeys) ce premier album confirme que Sunset Sons ont de beaux jours ensoleillés devant eux. (Electre)

Ce qui est magique avec Les Z'Imbert & Moreau (alias Les Zim's), c'est que leurs chansons n'ont jamais d'âge. ? découvrir ici un nouveau florilège de titres dont les thèmes sont toujours actuels et souvent même en avance... Françoise, François, Jérémie et Corentin, une famille magique qui a plus d'un tour dans son sac à malices ! (Electre)

En 1994, Julian Cope publie ce onzième album solo. Pour le 25ème anniversaire de cette sortie, on retrouve pour des bonus rares et un livre récemment rédigé, qui contextualise ce chef-d'oeuvre pour la première fois. Inspiré par le poème éponyme de Heathcote Williams, Autogeddon est en grande partie une diatribe contre la culture automobile. Autogeddon conclut une trilogie qui a commencé avec l'album Peggy suicide et Jehovahkill, qui met en lumière l'attention constante de Cope sur les pratiques religieuses païennes et les monuments antiques. (Electre)

Ce seizième album du groupe a commencé son voyage à la fin de l'année 2014 aux Retreat Studios de Brighton, avant que d'autres séances n'aient lieu au studio La Frette, en France, à l'automne 2015. Il a été mixé aux studios AIR, à Londres, début 2016. Le résultat est saisissant, fragile et brut. C'est un témoignage sincère d'un artiste essayant de trouver sa voie à travers les ténèbres. (Electre)

Derrière ce patronyme se cache Simon Campocasso, un garçon qui aime depuis toujours la musique avant qu'une rupture amoureuse ne le décide à franchir le pas. Sur ce premier album, qu'il a co-réalisé avec Dominique Blanc-Francard (Biolay, Françoise Hardy, Eicher), on retrouve des effluves de Biolay, JF Coen ou Daniel Darc, des notes mélancoliques façon Bach et Satie, au confluent de la chanson française, de la pop cristalline et même... du rap, sa passion de jeunesse.

Pierre Guénard, auteur chanteur, slameur par le passé, Colin Russeil, batteur et clavier, rencontré au lycée, et Manu Ralambo, guitariste embarqué plus tard, se sont soudés il y a trois ans autour de leur projet Radio Elvis. Après deux EP, ils sortent leur premier album Les conquêtes. Ils ont composé ensemble, arrangé sur scène, et peaufiné leurs chansons en studio, et ils voient avec émotion ce premier opus arriver dans les bacs. Des sons de guitare puissants et variés qui sont venus à Manu naturellement au gré des mots écrits par Pierre. Une logique pour affirmer une envie frénétique de partir ailleurs. Des guitares pleines de force, de mélodies et d'aspérités. Les tempos ne sont jamais les mêmes. Colin, à la batterie et aux claviers, propose une multitude de contrastes comme les lumières changeantes de leurs pays imaginaires. Cet album tient en éveil. Nul repos possible au cours du voyage, mais l'envie perpétuelle de l'écouter sans arrêt. Toutes les chansons sont essentielles. Les conquêtes sont des aventures qui entrainent sur les chemins de l'errance, les sens en alerte, au gré du vent, du sable, du soleil. Métaphores amoureuses, aventureuses, exploration de soi ou quête spirituelle, chacun y trouvera sa propre conquête. (Electre)