Anthologie de la production des femmes poètes françaises du XIXe siècle. Avec notamment des textes de M. Desbordes-Valmore, R. Vivien ou A. de Noailles.

A partir notamment de l'étude des supports pédagogiques et de la façon dont sont formés les enseignants, cet ouvrage aborde la représentation du masculin et du féminin dans le système éducatif, les stéréotypes véhiculés par les programmes, et leur influence sur l'avenir social et professionnel des élèves. Il propose de mieux cerner les enjeux de mixité et d'égalité des chances à l'école.

Depuis 1981, la description du cerveau social, avec la découverte des systèmes résonnants, vient renforcer la perspective interactionniste, tandis quun nouveau champ est apparu avec les sciences cognitives, lié au crash du behaviorisme, au retour de Psyché et aux avancées des technologies dimagerie cérébrale. Interaction et cognition sont les maîtres mots de la psychologie du 21e siècle.

Cet ouvrage collectif fait une sorte de suite à l’ouvrage La Femme au XIXe siècle (P.U.L., 1978), mais se fixe un champ plus précis, concernant pourtant tout le siècle : la femme, sujet actif de la littérature, et non plus objet littéraire. Il résulte des travaux, à la fois collectifs et individuels, qu’a poursuivis le « Centre d’Études Littérature et Idéologie au XIXe siècle » de l’Université de Lyon II. Il tente, à partir d’exemples divers, plus ou moins privilégiés par les documents, de donner à saisir certains aspects de la situation ou des situations, des échecs et des succès, des grandeurs et des servitudes de la femme de lettres au cours du siècle.

Pour l'autofiction 5 Claude Burgelin Voix de l'autofiction aujourd'hui «Qui dit ça ?» 25 Camille Laurens Je 35 Catherine Cusset Autofiction et inavouable 43 Georges-Arthur Goldschmidt Je est un ogre 61 Hubert Lucot Doubles et clones dans mes oeuvres de fiction 83 Régine Robin Une alternative : l'autofiction 95 Jacqueline Rousseau-Dujardin S'écrire mode d'emploi 109 Chloé Delaume Post-scriptum : «Il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer» 127 Philippe Forest Dans le(s) texte(s) Le pacte ambigu ou l'autofiction espagnole 147 Manuel Alberca Marguerite Duras ou comment l'écrivain tue la femme 165 Sophie Bogaert Hervé Guibert : fracture autobiographique et écriture du sida 187 Arnaud Genon Modiano et ses «Je» 207 Claude Burgelin Immobile à grands pas : Portrait de Robbe-Grillet en Gradivus 223 Jacques Poirier Sarraute et l'autofiction : les yeux largement fermés 243 Pascale Fautrier Comment ne pas faire son autobiographie en 12 + 1 leçons : Jacques Roubaud 257 Véronique Montémont Le lieu de l'amour 281 Philippe Gasparini De Doubrovsky en particulier... L'autofiction à la Serge Doubrovsky : mise au point 307 Patrick Saveau Conjugaisons de l'autofiction : Doubrakeret 319 Jean-Pierre Boulé De quelques monstres fantasques (Doubrovsky, Duras, Guibert) 341 Sylvie Loignon La Dispersion, une première autofiction 365 Marie Miguet-Ollagnier Le dernier moi 383 Serge Doubrovsky ... À l'autofiction en général «C'est l'histoire d'un mot-récit...» 397 Vincent Colonna De l'autonarration à la fiction du réel : les mobilités subjectives 417 Arnaud Schmitt Identités virtuelles 441 Thomas C. Spear Démon de la définition 461 Philippe Vilain Le péril autofictionnel (droit et autofiction) 483 Emmanuel Pierrat Annexe : Enjeux d'un conflit Marie Darrieussecq ou le syndrome du coucou 495 Camille Laurens La fiction à la première personne ou l'écriture immorale 507 Marie Darr

L'œuvre de Marguerite Duras est une exploration erratique et obstinée, sans cesse reprise et déplacée, des possibilités de la représentation, de la matière textuelle ou filmique jusqu'aux pouvoirs du hors-texte ou du hors-image. Gagnant à sa manière du terrain sur les étendues noires ou blanches de l'irreprésentable, osant risquer des barrages là même où il semblait impossible de les placer, elle a su ne jamais trouver le lieu ni la formule. Son parcours fait d'avancées et de retraits, de ruptures et de recommencements, ignore l'installation dans un genre ou une forme. Détruire, dit-elle. Telle est la matière sans cadre ni clôture, le flux vivant aux rives incertaines, que les auteurs réunis dans ce livre s'efforcent d'explorer. Ils pensent que, disparu le personnage de pythie pensive et impérieuse, est venu le temps du retour aux textes, aux films – d'en mesurer l'inventivité ou la radicalité, d'en saluer la force, d'en dire la beauté.

L'auteur est-il mort ? Cette question hante la critique littéraire depuis que Roland Barthes a proclamé que " la naissance du lecteur " devait " se payer de la mort de l'auteur ". W. G. Sebald (1944-2001), " écrivain-professeur ", auteur et critique littéraire, né en Allemagne mais " exilé " en Grande-Bretagne, opte au contraire pour une conception pragmatique de la littérature. En lisant et en écrivant, il cherche à agir sur le monde et inaugure ainsi un retour de l'auteur pensé comme retour de l'idéologique dans le fait littéraire. Cette étude, la première du genre sur un auteur qui fut pressenti pour le Nobel, montre comment la prose de Sebald réconcilie l'auteur et le lecteur dans une forme hybride et parfois surprenante.

4ème de couv. : "Comment décrire une interaction conversationnelle ? Peut-on structurer un dialogue ? Comment sont transmis et reçus les signes et signaux qu'échangent les interlocuteurs ? Comment se négocient les rapports de force ? Pour essayer de répondre à ces questions, des spécialistes de différentes disciplines mettent en commun leur expérience et explorent le plus exhaustivement possible une suite de trois dialogues authentiques (enregistrés et filmés) dans leurs aspects linguistiques, phonétiques et mimo-gestuels. Une telle approche pluridisciplinaire, souvent préconisée n'avait été jusqu'ici que rarement tentée. Elle débouche sur de nombreuses pistes qui concernent aussi bien les praticiens que les chercheurs en linguistique, psychologie, sociologie ou anthropologie. "

Steve Murphy enseigne à l'Université d'Exeter. Il est le rédacteur en chef de la revue rimbaldienne Parade Sauvage du Musée-Bibliothèque Rimbaud de Charleville. Il a publié en 1990 Le Premier Rimbaud ou l'apprentissage de la subversion aux Éditions du CNRS et Presses Universitaires de Lyon.

Lors d'un débat organisé en novembre 2012 à la MC2 de Grenoble, la philosophe féministe américaine N. Fraser et le sociologue L. Boltanski répondent aux questions du spécialiste de sciences politiques P. Corcuff. Ils analysent la place de l'individu dans un monde globalisé et proposent d'articuler critique sociale et philosophie de l'émancipation. Electre 2014

Recueil avec en première partie des écrits théoriques de l'écrivain argentin élaborant sa vision de la littérature, de la langue et de la poétique, des principes qu'il applique à son oeuvre. Il repense notamment la relation entre le texte et l'image ainsi que le rôle du lecteur, préfigurant la notion d'hypertextualité. La seconde partie compile certains de ses poèmes et des jeux de lecture. ©Electre 2019