Tout a commencé lors du séjour en Angleterre avec la classe de troisième. Un soir qu'elle avait la permission d'une heure du matin, Pauline est sortie en boîte avec Kate, sa correspondante. C'est là qu'elle l'a vu pour la première fois. Elle a craqué, fondu, flashé, bref, elle est tombée raide amoureuse. C'est un vieux, il a vingt ans, un métier (cuisinier dans un restaurant de la City), une voiture (rouge). Il s'appelle Mark, et ce prénom devient soudain le plus beau du monde (avant, c'était Nicolas, pendant deux mois). Il est venu la voir en France pendant l'été. Pauline sait qu'il l'aime. Enfin, elle croit. Du moins, elle espère. Enfin, elle ne sait pas. Elle est versatile. Elle a la mémoire courte. Elle est à la fois triste et heureuse. Et ça l'épuise. Car à présent, Pauline est à Londres, dans l'appartement de Mark. Mais lui non. Il est à un match de foot. Un match très très important. Et Pauline se demande si elle est une fille très très importante. (Quatrième de couverture)

Emma pleure. Depuis des heurs. Elle piétine les fleurs. Papa est occupé, maman, elle; câline le bébé. Emma compte pour du beurre

Luna la chienne s'ennuie, elle voudrait un "bonzom" pour jouer avec elle. Alors elle choisit celui qui lui semble le plus gentil et l'emmène chez elle. Là, elle lui fabrique une maison en branches et lui apporte ses meilleurs os. Mais le "bonzom" n'a pas l'air content du tout...

Adeptes du langage négligé et de la bassesse de sentiments, branchés de la dernière tendance, ennemis de la nostalgie, ne posez vos yeux secs sur ce livre. Il vous parle d'un temps où les garçons ne faisaient ni l'amour ni la guerre, mais la cour aux jeunes filles et des services militaires de dix-huit mois, au bas mot. Pour Renaud, ce furent trente-six. Il avait devancé l'appel, pour fuir Béatrice au profil de statue et un chagrin d'amour. Au RIE 131 de Tourniers, en octobre 1962, donc, Renaud rencontre Louis Faulque, garçon extraordinaire, fascinant, véritable héros de roman d'aventures. Il arrive qu'une amitié console et distraie d'un amour. Hélas, Renaud ne se doute pas que découvrir Faulque, c'est retrouver Béatrice de plus belle. (Quatrième de couverture)

La sorcière a appris cent mille formules, mais n'a pas de jugeote, et la fée a une échelle magique, mais elle est un peu follette. C'est ainsi que la fée se retrouve transformée en poupée, et que la sorcière court après le petit garçon transformé en chat. Après ces courts contes, ces personnages et ceux qu'ils vont rencontrer voient leur chemins et leur destins se fuirent et se rejoindre, s'entrelacer. Un véritable chassé-croisé d'aventures qui mènent la Terre à la lune, à l'image du dessin magique (une échelle) où les lettres du mot ASTARAPACHA, disposées dans une grille de onze cases de côté, composent autant de formulettes différentes, mais qui s'imbriquent. "La magie n'est à la portée que de ceux qui n'y croient pas", dit le texte. Elle appartient sûrement aux artistes qui sav"ent raconter des histoires mélodieuses et étranges, et créer des images pour rêver. Les amoureux d'Elzbieta retrouveront un style poétique aux couleurs pastel estompées, et des réminiscences de héros déjà entrevus. Ils découvriront aussi des paysages fabuleux... à moins que ce ne soit des mirages. (Livres jeunes aujourd'hui)

A l'extrême ouest de la Russie s'étend un pays de forêts et de marais bordés de roseaux : la Biélorussie. La vie y est rude et souvent misérable, la lumière du soleil rare, et la tradition orale y est restée longtemps très vivante. Sans doute parce que raconter et écouter des contes était une bonne façon de se réchauffer et d'échapper à la mélancolie, se demande Jule Winter, l'auteur de ce recueil de contes collectés aux XIXe et XXe siècles. Les contes biélorusses, en effet, sont remplis d'action et se déroulent souvent dans des décors magnifiques, à l'opposé de la réalité quotidienne. Tous sont traversés par des influences russes, allemandes et même scandinaves ; on y relève aussi de nombreux éléments de mythologie grecque. Pourtant, ils sont très différents des contes que nous connaissons déjà

Piranyou ressemble à n'importe quel autre petit poisson et ça ne le satisfait pas du tout. Pour se faire admirer, il est prêt à tout. Il en vient même à faire des choses absolument horribles.

"J'ai compris que j'étais vieux le jour où je me suis retrouvé dans la vitrine d'un antiquaire. J'ai été fabriqué en Allemagne. Mes tout premiers souvenirs sont assez douloureux. J'étais dans un atelier et l'on me cousait les bras et les jambes pour m'assembler..."

Le matin, le coq chante et... le matin se lève. Comme il est grand ! Tout s'éveille. Le pommier... la pomme... Le petit oiseau mange la pomme... et s'envole dans le ciel bleu.

Cet album raconte la rencontre sur la lande d'un korrigan légendaire et d'une chèvre têtue qui se disputent la possession d'un beau chou frisé. Mais, surprise ! Le chou au moment d'être mangé se met à crier... Une histoire fantaisiste illustrée de dessins simples, schématiques.

L'histoire de la fabrication, des inventeurs et des créateurs.

Bien que née dans une famille d'alpinistes célèbres, Louise, douze ans et un peu boulotte, ne manifeste guère de dispositions pour la montagne. Qui plus est, dans les années 1940, dans un petit village reculé des Alpes, les filles ne sont pas supposées faire preuve de qualités sportives ni répondre à l'appel des cimes. Mais un jour, le grand frère de Louise l'entraîne, contre l'avis de leur père, sur une paroi dangereuse où il reste bloqué. Et Louise le sauve. Dès lors, c'est avec les yeux d'une alpiniste qu'elle regarde les sommets qui l'entourent. En elle se révèlent le talent, l'autorité naturelle et la vraie générosité qui sont les qualités essentielles des guides de haute montagne. Louise débute sa carrière comme porteur sous les ordres d'Edouard Bruzel, un vieux guide tyrannique et brutal...

Avec ses cheveux roux et ses yeux verts, le bébé de la Marion du Moulin est un enfant des fées, un "changelin". Rejeté ou aimé, il vit son destin qui, après beaucoup d'épreuves, se révèle clément, voire princier. Une histoire au décor moyenâgeux, chargée de larmes, de poésie et de mystère.

Patachou et Mauve la jolie lapine vont bientôt avoir un bébé. Fou de joie, Patachou court annoncer la grande nouvelle à ses amis. C'est sûr, quand son lapinou sera né, il lui apprendra à jouer au foot. Il sera champion ! " Un papa, ça ne sert à rien, et les bébs n'aiment pas leurs papas ", ricanent méchamment le chat et le hibou. Patachou est très inquiet. A mesure que s'arrondit le ventre de Mauve, il a peur que son bébé ne l'aime pas. Mais quand celui-ci sera né, bien des choses vont changer...

Spazzacamino ! Spazzacamino ! Nous ramonons les cheminées ! Ils parcourent en criant les rues de Milan. Ils montent jusqu'aux appartements, grimpent dans les conduits, supportent la suie dans les yeux et les poumons en feu. Voici la vie, jour après jour, semaine après semaine, de ces enfants du Tessin qui, chaque année, quittent leur montagne pour travailler sous les ordres des maîtres ramoneurs milanais. Après une année particulièrement désastreuse, Giorgio quitte sa famille à l'âge de treize ans pour aller travailler dans la grande ville. Battu, maltraité, sous-alimenté, il trouve un peu de soutien et de chaleur parmi ses compagnons ramoneurs, les Frères Noirs.

C'est l'été. Et pourtant, il neige. De la neige en été ? Comme c'est bizarre. "C'est comme ça à la montagne", dit maman en faisant la grimace. Maman n'aime pas la neige. Mais maman n'a pas de goût. La neige c'est merveilleux ! C'est comme une grande page blanche sur laquelle on peut imprimer la trace de son pied, la trace de son corps tout entier. Bientôt, les pentes sont décorées de dizaines de silhouettes de Mariette et Soupir. L'une avec son panier, l'autre avec son chiffon. Mais c'est plus drôle avec un panier. Les soeurs marmottes se disputent le précieux accessoire qui leur échappe et glisse, glisse sur la neige pour disparaître à tout jamais. A tout jamais ? peut-être pas