Son oeuvre a trouvé dans l'Histoire une sorte de colonne vertébrale. Pour agréger à elle la beauté des phrases et l'acuité d'une pensée. Parution de son huitième livre, "14 Juillet", qui rend aux Parisiens de la rue la paternité de la Révolution de 1789. Sommaire. L'homme errant. Nous nous vîmes deux cent mille. L'écriture comme un élan.

L'histoire de France est née sur les décombres de la Bastille, tombée au soir du 14 juillet. Elle a surgi dans l'odeur de la poudre et le fracas des baïonnettes. C'est cet épisode mondialement célèbre, et pourtant si méconnu, qu'Eric Vuillard brosse avec lyrisme dans son nouveau récit, aussi bref que sidérant. Avec cette particularité de donner la voix aux "pauvres gens", à ces hommes et ces femmes ordinaires qui en furent et qui virent parfois leurs camarades périr.

Trois regards originaux sur la Révolution française, et spécialement sur la prise de la Bastille. Singulières et profitables projections.

Avec « 14 juillet », Eric Vuillard rappelle à la France qu'une révolution se compose d'hommes, de femmes, et d'autant d'espoirs anonymes.

Eric Vuillard raconte dans un texte magnétique son 14 juillet 1789.

"14 Juillet" est un titre en forme de Révolution, de fête et de nation et de même que la France sépare ses grands moments de communion - au 11 novembre le recueillement collectif dans la prière laïque devant le monument aux morts, au 14 Juillet les réjouissances populaires qui célèbrent la fin de l'Ancien Régime - Eric Vuillard a choisi de séparer dans son oeuvre les deux versants du culte républicain.

Après « Conquistadors », « La Bataille d'Occident », « Congo », « Tristesse de la terre », Eric Vuillard poursuit avec 14 Juillet une éblouissante exploration des dessous, des bas-côtés de l'Histoire officielle. S'emportant dans une réussite éclatante, sa fiction convoque dans une langue bondissante les centaines de « vies minuscules » des petites gens qui ont assiégé la Bastille, acte souvent considéré comme inaugural, déclenchant la Révolution française.