Le rappeur Abd al Malik revient avec la rage au ventre et signe un disque majeur produit par le ponte de la techno Laurent Garnier.

Leurs univers n'ont rien de commun. Et alors ? Le temps d'un spectacle, le rappeur-slameur Abd Al Malik et le chef d'orchestre Yoel Levi réactualisent le message de tolérance de Martin Luther King. Récit d'un vibrant concert en banlieue parisienne.

Après l'immense succès de son album, "Gibraltar", Abd Al Malik nous fait découvrir Beni Snassen, un collectif qui propose un rap hors des sentiers battus.

En invitant le pianiste Gérard Jouannest sur son album "Gibraltar", il bouleverse la donne dans le rap français et, de façon plus large, pourrait bien annoncer un mouvement important.

Abd Al Malik est désormais présent dans les manuels scolaires, par exemple en classe de 3e comme exemple de poésie engagée aujourd'hui. Et son hommage récent à Albert Camus, en cette année du grand écrivain, renforce son image, justifiée, de ″passeur culturel″. N'en déplaise à certains, le rap ou le slam peuvent être autre chose que de la soupe commerciale ou un genre ″de banlieue″ et participer de la culture universelle.