Un magicien meurt, son dernier tour sera de donner une seconde vie à Bouddha. Une folle et délirante histoire signée d'un des plus grands écrivains argentins contemporains, César Aira.

L'écrivain argentin construit une étonnante machine à fictions, où l'imagination sans fin est une porte ouverte sur toutes les excentricités. Parution de son nouveau livre, "Le Congrès de littérature". Sommaire. César Aira ou l'enfance retrouvée. Eloge d'une littérature détendue. Le savant fou et ses masques.

"Congrès de littérature", ou quand un savant fou entreprend de cloner l'auteur de "Terra Nostra"... Un conte baroque de l'Argentin César Aira.

"Tu baises ?" Ainsi se trouve abruptement interpellée - dès l'orée du récit - une collégienne quelque peu grassouillette et mélancolique se disposant après les cours à rentrer chez elle, en ce quartier populaire de Flores que l'auteur privilégie sur tout autre à Buenos Aires.

La littérature argentine du XXe siècle offre un vaste courant épris de perfection, tant par la forme du discours que par l'agencement de la fiction, qui va de Borges à Juan José Saer, et qui inclut Cortazar jusque dans les cases les plus échevelées de sa "Marelle" (1963).

Comme on a pu l'observer chez nous grâce à la persévérance d'excellents éditeurs et traducteurs, deux époques bien tranchées se partagent l'oeuvre singulière de César Aira, tant pour le fond que pour la forme. Et peut-être une troisième est-elle en train de surgir avec le livre assez imprévu - à la fois essai et confession - qui nous parvient aujourd'hui.