Récemment ouvert au tourisme, le pays wahhabite nourrit de grandes ambitions pour attirer les visiteurs en développant notamment le site d’Alula, au patrimoine historique et géographique d’ampleur. Le reportage se termine par l'interview de David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS et rédacteur en chef de la revue "Orients stratégiques".

C'est une Française, Laïla Nehmé, qui dirige les spectaculaires fouilles d'Al-Ula, en Arabie saoudite. Rencontre.

A l'occasion de l'exposition "Al-Ula, merveille d'Arabie", à l'IMA, visite de ce site exceptionnel devenu l'objet de toutes les convoitises.

Après avoir négligé ou détruit des pans entiers de son patrimoine historique, le royaume veut tirer de l'oubli Al-Ula, jumelle de la Pétra jordanienne, pour en faire la pépite d'un gigantesque complexe touristique.

Si le musée du Louvre nous avait déjà introduit à l’archéologie de la péninsule Arabique en 2010 avec l’exposition « Routes d’Arabie », l’exposition actuellement de l’Institut du monde arabe est une véritable découverte sur le sujet, car l’Arabie saoudite est longtemps restée à l’écart des recherches archéologiques menées dans tout le Proche-Orient.

Incroyablement préservé, AlUla, jusque-là connu d'une poignée d'archéologues, révèle ses beautés à l'Institut du monde arabe, à Paris. Un site redécouvert il y a quinze ans dans les terres désertiques du nord-ouest du royaume saoudien et destiné à devenir l'un des atouts touristiques de l'un des pays les plus fermés du monde.

Depuis 2019, le royaume fait tout pour attirer les touristes étrangers vers les fabuleux vestiges antiques et médiévaux de cette région désertique, et ainsi transformer son image.