Nous avons toujours pris garde à "Futuribles" de distinguer avec soin la prospective à caractère expiratoire (anticiper les futurs possibles "descendant" de la situation présente) des réflexions stratégiques : la question "que peut-il advenir" n'ayant cependant d'intérêt qu'en guise d'introduction à la question "que pouvons nous faire ?"...

Cessons de chercher des boucs émissaires extérieurs au maldéveloppement de nos territoires. Leurs performances, estime Michel Godet, dépendant essentiellement de la capacité des acteurs à se mobiliser autour de visions partagées.

Cet article est le premier d'une série de huit articles destinés à faire écho à l'exercice de prospective ″Territoires 2040″ lancé en 2009 par la DATAR, et à montrer quels sont les enseignements que l'on peut tirer de ces travaux. Dans ce premier opus, c'est sur la dynamique des territoires industriels que porte l'analyse. Après un bref rappel de la démarche et la méthode utilisées dans le cadre de l'exercice ″Territoires 2040″, il rend compte du travail prospectif réalisé sur les territoires industriels.

Principaux points à retenir des travaux d'un groupe de prospective consacré aux villes intermédiaires et à leurs espaces de proximité. Après avoir rappelé comment appréhender le système spatial des villes dites ″intermédiaires″, les auteurs soulignent les grandes caractéristiques de ces systèmes spatiaux, sur les plans sociologique, économique et politique. Ils présentent ensuite les hypothèses et les principaux déterminants qui, à ces trois niveaux, sous-tendent les scénarios qu'ils ont élaborés de l'avenir des territoires des villes intermédiaires à l'horizon 2040.