Figure emblématique de la littérature britannique, Martin Amis publie un roman glaçant sur l'enfer du goulag, "La Maison des rencontres". Et fait polémique en Angleterre avec "The Second Plane" (Le second avion), encore inédit en France, qui regroupe ses essais et deux textes sur le 11 septembre et l'islamisme.

En littérature comme en journalisme, Martin Amis fait de la langue anglaise son terrain de jeu. Hallucinant feu d'artifice verbal, son nouveau roman s'avère aussi une efficace critique de l'obscénité médiatique.

De passage à Paris, le romancier anglais évoque son père, l'islamisme, le politiquement correct et The Pregnant Widow, son dernier roman paru en Angleterre.

L'Anglais Martin Amis dresse dans son dernier roman un portrait féroce de son pays. A 64 ans, l'écrivain n'a rien perdu de son génie satirique,

L'écrivain britannique le plus sulfureux vit à New-York. Il est en France pour les Assises internationales du roman. Michel Schneider l'a rencontré.

Pro de la provoc, l'écrivain britannique Martin Amis revient sur les polémiques à propos de "La Zone d'intérêt", une satire du nazisme, sur le combat démocratique pour la liberté d'expression, l'islamisme et sa vie aux Etats-Unis.

Avec Le Deuxième avion, 11 septembre : 2001-2007, Martin Amis livre un recueil de textes sur les événements qui ont frappé l'Amérique. Polémique et percutant.

Désigné maître du ″nouveau désagréable″ par le New York Times, Martin Amis s'emploie dans ses romans et dans la vie à mériter sa réputation. Son dernier roman ″Lionel Asbo, l'état de l'Angleterre″ est un concentré de provocation. On l'interroge en tremblant sur son personnage de freak.

Le plus sombre et grinçant des écrivains britanniques, Martin Amis, nous mène dans la "Zone d'intérêt" lieu d'habitation à Auschwitz. Parmi les nazis, il fait voir le quotidien du camp de la mort. Glaçant.

Excessif, iconoclaste, à la fois cru et raffiné, Martin Amis est une figure des lettres anglaises. Nous l'avons rencontré à l'occasion de son passage en France pour les dernière Assises internationales du roman, à Lyon, organisées par la Villa Gillet et "Le Monde".

Alors qu'il publie en France un étincelant roman, "Chien jaune", et un recueil d'essais où il règle des comptes, "Guerre au cliché", Martin Amis est accusé, en Grande-Bretagne, d'être hostile à l'islam. Dans l'entretien exclusif qu'il a accordé à Didier Jacob, il se justifie.

Rompu aux polémiques, amateur de paradoxes, l'écrivain britannique semble sans cesse vouloir mettre à l'épreuve les limites du romanesque. Refusé par Gallimard, qui publiait ses textes depuis vingt ans, son dernier roman, "La Zone d'intérêt", est une satire qui a pour cadre Auschwitz.