Dans la collection Aller Simple, le héros doit partir un jour, sans espoir ni désir de retour... A Beyrouth, en septembre 1977, la guerre a déjà commencé depuis plus d'un an. Nabil, est le fils du concierge d'un immeuble cossu. Dès les premiers bombardements, les familles se sont retrouvées pêle-mêle dans la cave, à l'abri. Mais Nabil et son père, par discrétion, restent un peu à l'écart. Pourtant Nabil observe avec fascination Marie, la fille aux cheveux courts qui habite en face avec sa famille. Ils sont l'image du bonheur même pour lui, dont la mère est morte, le père pauvre, l'avenir bouché... Un jour, après qu'une bombe a dévastél'immeuble, le père de Marie décide d'emmener femme et enfants à Paris, loin de la guerre. Lui reviendra seul, mais en attendant, il confie l'appartement à Nabil : qu'il répare ce qu'il peut, mais surtout écarte les voleurs. C'est ainsi que Nabil va faire connaissance de Marie : il s'installe dans sa chambre et lit le journal oublié là par la jeune fille. Il découvre ce qu'elle n'a jamais dit à personne, ses difficultés, ses secrets douloureux, sa personnalité profonde au-delà des apparences. Il se sent très proche d'elle et capable de l'aider. Elle ne le connaît pas, ne l'attend pas. Mais sûr de lui, il décide de la rejoindre à Paris... Un joli roman sensible et émouvant. Comptines. (Citrouille)

Que fait-il, ce petit pion, au milieu de l'échiquier ? On vient de lui ordonner d'avancer et il ne bouge pas. Il rêve ou quoi ? Eh bien oui, il rêve. Il rêve à la reine. Il est amoureux d'elle. Normalement, il ne devrait pas, il n'a pas le droit. Mais il s'en fiche, il l'aime quand même. Et si par malheur elle était vaincue, il serait prêt à traverser tout seul les lignes ennemies pour aller la sauver. C'est le roi qui ferait une drôle de tête. Et ne parlons pas des lignes ennemies ! Ce serait la première fois de leur vie qu'elles verraient une chose pareille. Mais la reine, elle, que dirait-elle ?

Le père d'Anton est écrivain et il vient de commencer un nouveau livre. Comme tout écrivain, il aime en parler ; Anton le sait. Il est résigné, prêt à écouter une fois de plus ce qui se passe dans la tête de son père. Pourtant cette fois, Anton reçoit un choc. Le nouveau livre de son père est un effondrement, une trahison, une tragédie... Et cela ne fait que commencer.

Au Circus, Joachim l'accordéoniste et Flora la funambule sont inséparables. Mais un soir, Flora doit faire son numéro sans son compagnon et au bout de quelques mesures, elle commence à vaciller. Heureusement, Joachim arrive juste à temps et Flora retrouve l'équilibre. Et quand c'est Joachim qui, à son tour, perd l'équilibre sur le fil, Flora se met à chanter pour l'empêcher de tomber.