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Anévrisme rompu

Article

Nous rapportons l’histoire d’une patiente de 24 ans ayant présenté une rupture spontanée d’un anévrysme de l’artère splénique au cours du troisième trimestre de la grossesse. Celle-ci, de par les changements physiologiques et hormonaux qu’elle impose, favorise la survenue de l’anévrysme de l’artère splénique et sa rupture. Bien qu’il s’agisse d’une complication rare, son pronostic est redoutable et le tableau clinique typique associant douleur abdominale, hypotension et anémie est trompeur pour le clinicien qui évoque, plus volontiers, un hématome rétroplacentaire ou une rupture utérine.
Numéros de page :
5 p. / p. 18-22