Fin août 2007, la plupart des producteurs pensaient que la récolte était perdue. Septembre les a sauvés. Bilan : un rouge sympathique, fruité, mais pas une année de garde.

La nouvelle année s'annonce chargée. Des élections présidentielles cruciales auront lieu en Côte d'Ivoire (du moins l'espère-t-on), au Sénégal, au Mali, en Mauritanie, au Nigeria et en France. Et d'importants scrutins législatifs et locaux ici et là. Les crises au Darfour, dans la Corne de l'Afrique et en Palestine vont se poursuivre, sinon s'aggraver. Les Américains tenteront de sortir du bourbier irakien et les iraniens de résister aux pressions internationales sur la question du nucléaire.

Parmi tous les désastres potentiels qui menacent de s'abattre sur le monde en 2007, le pire serait une attaque américano-israélienne contre l'Iran.

Relations internationales, économie, élections... Comme chaque année, le "Financial Times" s'est livré au petit jeu des pronostics.

De l'Algérie au Lesotho et de la Gambie au Kenya, ce sont pas moins de vingt pays qui voteront cette année 2007. A la présidentielle ou aux législatives.

Le baromètre est au plus haut niveau pour les ventes d'art impressionniste, moderne et contemporain organisées dans la capitale du Royaume-Uni début février.

Les ventes de New York promettent de nouveaux records pour de nombreux artistes, parmi lesquels Rothko, Bacon, Warhol, Basquiat, Cézanne, Gris et Signac.

Nouvelles escalades d'enchères à New York pour l'art moderne, mais les tableaux surestimés continuent d'être sanctionnés par les acheteurs.

Pour la première fois, "Le Journal des Arts" a fait appel à un collège d'une centaine de professionnels français du marché de l'art pour désigner l"homme de l'année du marché de l'art".

Fervents amateurs d'expositions temporaires conçues par les Occidentaux, les visiteurs japonais se sont encore déplacés en nombre en 2007

Du gigantisme, des expos sans oeuvre et sans artiste, des manifestations colossales : cet été l'art contemporain fait les choses en grand.