Dans l’Antiquité, la chasse, ou «cynégétique», littéralement la «chasse au chien», désigne l’art de guetter, traquer et abattre, ou capturer, un gibier. Dans le monde romain, chasser est une activité à la fois ordinaire et symbolique, placée sous la protection des divinités, tout particulièrement d’Artémis/Diane, évoquant le pouvoir, la religion, le rapport de l’homme à la nature ou encore les vertus à cultiver. Nombreux sont les vestiges et les images – mosaïques, peintures, sculptures – qui attestent son importance, sa diversité et ses liens avec les venationes, spectacles de l’amphithéâtre.

Luc Long est archéologue en eaux troubles, celles du Rhône et des rivages de la Camargue. Il réveille les trésors antiques de leur sommeil liquide.

En 1920, des militaires britanniques découvrent en Syrie une ville gréco-romaine ornée de fresques exceptionnellement conservées.

Comme tous les pays, l’Algérie a connu plusieurs vols importants dans ses musées ou sites archéologiques. Une recherche sur les provenances de pièces issues du marché de l’art (projet Osiris, université de Grenoble) a permis au printemps 2024 de retrouver deux statues romaines dérobées en 1996 et mises en vente à New York. Des oeuvres volées lors de la « décennie noire » continuent ainsi d’être identifiées et des objets archéologiques vendus sans provenance retrouvent un sens et une histoire.