A moins d'être détruites par une agression violente, les cellules connaissent une mort programmée, déclenchée par l'organisme pour assurer sa propre survie.

Toutes les cellules du monde vivant ont sans doute le pouvoir de s'autodétruire. Cette découverte récente founit une puissante grille de lecture, applicable au développement embryonnaire, à de nombreuses maladies aiguës et chroniques, au vieillissement et, plus fondamentalement, à l'évolution des espèces.

Au coeur de notre organisme, les cellules sont programmées pour disparaître tout au long de notre vie. Un recyclage vital.

Des chercheurs ont mis en évidence une nouvelle forme de suicide cellulaire : la paraptose. Cette découverte devrait aider à comprendre cancers et maladies neurodégénératives.

Vides ! Les cellules du cristallin sont vides, ou du moins, dépourvues de toutes les organelles normalement indispensables à un bon fonctionnement cellulaire. Elles n'ont, par exemple, pas de noyau. En fait, tout se passe comme si elles avaient commencé à mourir par apoptose, mais que le processus se soit arrêté en cours de route.

Deux équipes de recherche montrent que les HDACIs (inhibiteurs d'histone décacétylase) induisent l'expression du facteur TRAIL et que l'introduction de TRAIL compte dans l'activité apoptogénique cancéro-sélective des HDACIs.

Des équipes espagnoles et française ont identifié la voie de signalisation par laquelle le plus abondant des cannabinoïdes, le THC, induit l'apoptose dans les cellules tumorales.

Les cellules sont le constituant fondamental de notre corps. Leur destruction est dangereuse et souvent due à une blessure ou une maladie. C'est pourquoi la douleur nous pousse à fuir des situations où des cellules de notre corps sont tuées. Pourtant des chercheurs (S. Brenner, J. Sulston et R. Horvitz) ont mis en évidence l'existence d'une mort cellulaire tout à fait normale et strictement orchestrée par les gènes.

Pour freiner l'évolution des maladies neurodégénératives type Alzheimer, Trophos cherche à développer des médicaments empêchant l'apoptose.