Elle a pour ambition de mieux comprendre ce qui se joue dans le cerveau d'un enfant qui apprend, et d'améliorer ainsi les méthodes d'apprentissage.

Philosophe des sciences épris de poésie, Gaston Bachelard affirme que la connaissance progresse par rupture. Du coup, apprendre consiste à bien identifier ses erreurs pour mieux les dépasser.

Apprendre est devenu une constante des sociétés contemporaines. Dans les loisirs comme au travail, à tous les âges de la vie, de manière formelle ou informelle, volontaire ou contrainte...

Culte de la note, méthode globale, bosse des maths... Une compréhension de plus en plus fine des rouages de notre cerveau met à bas nombre d'idées reçues sur nos apprentissages et ouvre des pistes pour aider nos enfants à mieux apprendre.

On ne s'arrache pas que les informaticiens. Certains "petits" diplômes professionnels affichent une excellente santé et peuvent conduire à de très belles carrières.

Dans les numéros 448, 449 et 452 des "Cahiers", Daniel Favre a montré comment émotions et cognition sont liées, pourquoi il est souvent douloureux d'apprendre, et comment on peut contrarier les apprentissages en voulant trop tôt en "contrôler" les résultats.

Coup de tonnerre dans le monde des grandes écoles : l'ESSEC va former ses étudiants sous le statut de l'apprentissage.

Réservé aux CAP et BEP, l'apprentissage ? Erreur ! La formule a de plus en plus de succès auprès des étudiants ingénieurs, qui y voient un moyen de mettre un pied dans l'entreprise tout en gagnant leur vie. Ca tombe bien : les employeurs adorent.

Autrefois associé aux métiers manuels et artisanaux, l'apprentissage est en train de devenir une filière de haut niveau, plébiscitée par les grandes écoles, le secteur de la production et le tertiaire.

Après un DUT, un BTS ou même un bac, des contrats et une formation vous permettent de devenir ingénieur en trois ou cinq ans.