Tombeau-chapelle enfoui dans les sables d'Egypte; cité caravanière perdue du désert d'Arabie ; temples khmers inconnus d'Angkor; anciens tracés de la muraille de Chine... Les images réalisées par les satellites d'observation apportent aux archéologues une moisson de découvertes inespérées.

La méthode scientifique est applicable à l'archéologie. L'utilisation de techniques d'analyses physiques et chimiques permet un regard plus objectif sur les découvertes : les fouilles n'ont plus alors pour but d'accumuler des objets, mais de tester des hypothèses.

Quand l'archéologie et la publicité font bon ménage... Une exposition présentée au musée d'archéologie de Strasbourg jusqu'au 31 décembre 2007.

De plus en plus courantes, les pratiques douteuses se développent dans l'impunité.

Il faut trois conditions pour qu'une découverte scientifique soit largement médiatisée au-delà du cercle des spécialistes : qu'elle utilise des techniques scientifiques haut de gamme ; qu'elle soit facile à comprendre ; enfin qu'elle ait à voir avec certains de nos grands mythes culturels, bibliques ou autres. Les analyses génétiques des populations humaines, à partir de leur ADN, remplissent souvent ces trois conditions.

L'archéologie appartient aussi au monde de l'imaginaire, et bien des enfants rêvent de devenir archéologue... La découverte de la tombe de Toutankhamon n'a-t-elle pas quelque chose du conte de fées ? Et l'archéologie n'a-t-elle pas inspiré romans et films jusqu'à Agatha Christie, remariée à un archéologue, Max Mallowan ? Et ne sommes nous pas tenus en haleine ces temps-ci par l'existence éventuelle de la tombe de Néfertiti, murée derrière celle de Toutankhamon ?