Plus de 250 pierres taillées, datant sans doute du début de notre ère, constituent un patrimoine exceptionnel menacé. Elles font l'objet d'examens avec des technologies de pointe pour comprendre leur signification symbolique et, surtout, assurer leur conservation.

Les nouveaux Indiana Jones sont des experts en informatique. Fini, les pinceaux et les scalpels, place aux lidars et à la 3D.

Apparues dans les dernières années du XXe siècle, les images en 3D et les reconstitutions numériques qu'elles permettent apportent, tant aux scientifiques qu'au grand public une documentation précieuse sur le patrimoine et les monuments disparus. Gaël Hamon, fondateur de la société Art Graphique & Patrimoine, pionnier dans ce domaine, revient sur 25 années de recherche et de passion.

A l'initiative du Parc archéologique du Colisée, un colloque international intitulé "Monitoring et manutention dans les aires archéologiques. Dérèglements climatiques, catastrophes hydrogéologiques, pollution chimique de l'air" a réuni à Rome, les 20 et 21 mars 2019, des scientifiques du monde entier autour de thèmes d'une actualité brûlante. Ce sont les technologies de pointe qui se mettent alors au service du patrimoine pour assurer sa sauvegarde.