Eric Manigaud dessine à partir d'images d'archives. Il n'est pas le seul, loin s'en faut. Mais son intérêt se porte autant sur leur sujet que sur la nature photographique du document. Le musée d'art moderne et contemporain de Saint-Etienne lui consacre sa première grande exposition (prévue jusqu'au 2 mai 2021, commissariat d'Aurélie Voltz), "La Mélancolie des vaincus", qui revient sur quinze années de pratique au contact de l'image violente.

A Boulogne-Billancourt, le musée-jardin départemental conserve la plus importante collection au monde de plaques autochromes prises au début du XXe siècle pour le philanthrope Albert Kahn. Entièrement rénové, ce lieu hors du temps rouvre enfin ses portes le 2 avril 2022.

A l'occasion des Rencontres de Bamako, les frères Amadou Baba et Django Cissé ont ouvert leurs archives aux visiteurs. Chez eux, la grande Histoire et le quotidien des Maliens se rejoignent.

Pendant cinq ans, trois historiens ont analysé le détail des 197 photographies prises à Auschwitz par les nazis au printemps 1944 afin de documenter l’efficacité avec laquelle ils accomplissaient leurs tâches – la déportation et l’extermination de 400 000 Juifs de Hongrie. Un livre aussi instructif que poignant.

La photo dite de « l’enfant du ghetto » provient du « rapport Stroop », portant sur l’écrasement de la révolte du ghetto de Varsovie.

Ils n’ont pas forcément de lien de parenté avec l’artiste, ils ont parfois été un ami, un collaborateur ou même un amant… et ils deviennent son ayant droit. Quand l’océanographe et photographe Anita Conti meurt en 1997, à l’âge de 98 ans, son fils adoptif, Laurent Girault-Conti, en a 42.

Le 1er avril 2019, une partie importante de la collection photographique de la Police technique et scientifique (PTS) de Liège était transférée de l'ancien palais des prince-évêques aux Archives de l'État à Liège. Ce déménagement assurait la sauvetage de plusieurs décennies de travail d'enquête forensique effectué lors de descentes policières sur des lieux de crimes, de délit ou d'accident.

Dans "Un album d'Auschwitz", trois historiens explorent les photographies prises par les SS dans le camp de la mort. L'un d'entre eux, Tal Bruttmann, a accepté de commenter pour nous quatre clichés parmi les plus marquants.