Les secrets des nombres se cachent-ils dans un jeu de marelle joué sur un tableau arithmétique ? Avec des règles adaptées par Benoît Cloitre, un amateur passionné, le tableau arithmétique livre des théorèmes et des conjectures inattendus.

Des pythagoriciens aux élèves de la Communale, en passant par les mathématiciens arabes et les algébristes de la Renaissance, tous ont utilisé la preuve par neuf. Est-ce une recette magique ?

Des neurones des nombres existent chez le primate et chez l'hmme. Ils fourniraient à l'espèce humaine une intuition du nombre, concept sur lesquel s'appuierait la construction culturelle de mathématiques.

Récemment, les maths d'Evariste nous ont donné l'occasion de parler de la Règle des signes d'Euler et de proposer une énigme à nos lecteurs. L'une des réponses que nous avons reçues nous a permis de faire un petit détour du côté de la physique pour quelques notions élémentaires d'électricité.

Nous avons vu dans le précédent article (″Cosinus″ no 132) de quelle manière l'arithmétique, science des nombres ou de la quantité discrète, et la géométrie, science des figures ou de la quantité continue, avaient d'abord ″grandi ensemble″, par exemple avec Pythagore. Mais nous avons vu aussi que ce mariage ne va pas sans tensions : la découverte des ″irrationnelles″ comme racine carrée de 2 a longtemps fait douter de la correspondance entre les grandeurs géométriques et les nombres.

Les équations diophantiennes forment un vaste archipel dont l'exploration a commencé il y a près de 2 000 ans. Ilot après îlot, les mathématiciens gagnent du terrain sur ce territoire inhospitalier, mais fascinant.