Certains analystes estiment que l'entrée de Pyongyang dans le club nucléaire pourrait satisfaire les intérêts de la Chine. Elle pourrait ainsi tirer parti de son rôle central de médiateur dans cette crise.

Faute de disposer d'autres moyens de pression, Pyongyang redonne sa chance à la diplomatie. Un choix favorisé par l'attitude plutôt flexible des Américains, peu enclins à ouvrir les hostilités.

La décision américaine de retirer le régime nordiste de la liste des Etats terroristes débloque la situation. Mais elle isole le président sud-coréen, partisan d'une ligne dure envers le Nord

En procédant à un deuxième essai nucléaire, les Nord-Coréens ont choisi la provocation et l'aggravation des tensions avec leurs voisins du Sud. Reste à savoir si ces derniers sauront éviter d'appliquer de nouvelles sanctions

La crise diplomatique provoquée par le deuxième essai nucléaire nord-coréen a un air de déjà-vu. Faut-il prendre les menaces de Pyongyang au sérieux ? Les avis des observateurs diffèrent selon leur nationalité. Seule solution envisagée : reprendre le dialogue

Le 12 février 2013, Pyongyang a procédé ″avec succès″ à son troisième test nucléaire, unanimement condamné par la communauté internationale. L'objectif de dénucléarisation de la péninsule coréenne est dépassé. Séoul et Tokyo s'alarment, tandis que les Etats-Unis attendent surtout la réponse de la Chine. Un autre essai serait en préparation.

Un quotidien officiel dénonce les sanctions votées par l'ONU comme autant de manigances américaines. A Pyongyang, l'humeur est très belliqueuse.

Corée du Nord. Avec la menace nucléaire, le jeune leader joue avec les nerfs de ses voisins et des Etats-Unis.

Pyongyang peut désormais envoyer une fusée dans l'espace. Alerte rouge.

Longtemps écarté, le risque de voir des terroristes fabriquer une "bombe sale" inquiète de plus en plus les instances internationales. D'autant que les trafics d'uranium et matériaux radioactifs se multiplient, notamment en Europe de l'Est. Enquête sur le marché noir du nucléaire et ses menaces. Sommaire. Filière d'uranium à la moldave. A Pyongyang, la terreur est à vendre. Quand la France se prépare au pire.