Installés près de la zone démilitarisée à la fin des années 1960, les militaires convertis en agriculteurs se sentent aujourd'hui abandonnés par le gouvernement, qui n'a pas tenu ses promesses.

La décision américaine de retirer le régime nordiste de la liste des Etats terroristes débloque la situation. Mais elle isole le président sud-coréen, partisan d'une ligne dure envers le Nord

Corée du Sud. Plus de trente ans après, Park Geunhye succède à son père, qui dirigea le pays d'une main de fer.

Gestion calamiteuse du naufrage d'un ferry, l'an dernier ; affaires de corruption ; incapacité à enrayer la progression d'une nouvelle épidémie... Park Geun-hye fait l'unanimité. Contre elle.

Cet article se propose d'analyser l'évolution de l'économie politique coréenne de la crise asiatique de 1997 jusqu'à la période récente dans la vague de la crise mondiale de 2008. La Corée a vu se succéder trois gouvernements qui se sont caractérisés, d'abord par une libéralisation générale de l'économie sous les deux gouvernements de gauche dans un effort pour surmonter la première crise, et ensuite par un retour du rôle de l'Etat dans le développement économique sous le gouvernement de droite dans le cadre de la gestion de la seconde crise.

Kim Jong-un est loin d'être fou. Mais sa menace de déclencher des frappes nucléaires contre les Etats-Unis et la Corée du Sud le met à la merci du moindre dérapage. Et le monde entier avec lui.

Personnage trouble, Mme Park a été évincée de la présidence après un parcours politique triomphal. La fille de l'ancien dictateur tombe de haut.

Après la destitution de Park Geun-hye, le pays choisira un nouveau président le 9 mai 2017. Sous la menace nucléaire renouvelée de Pyongyang, face au durcissement de Washington et en pleine crise diplomatique avec Pékin, le pays est fragilisé.

Arrivé au pouvoir dans un pays en pleine tempête financière, le premier président démocrate coréen, bloqué par une Parlement et un gouvernement hostiles, n'a pu réaliser aucune des réformes sociales promises...

Le dissident devenu président devra affronter les géants de l'industrie coréenne qui ont, par leur mauvaise gestion, plongé le pays dans la banqueroute. Les remèdes draconiens imposés par le FMI risquent de déclencher une grave crise sociale.