Qui se cache derrière cette expression fascinante mais banale qui, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, fut une source d'inspiration féconde chez les artistes ? C'est en s'appuyant sur des tableaux, des dessins et de nombreux textes de cette période que Mireille Dottin-Orsini a étudié l'étonnante ambivalence de leur regard sur la femme dite "fatale". De Gustave Moreau aux frères Goncourt en passant par Huysmans, Laforgue ou Villiers de l'Isle-Adam, on voit comment cette époque était obsédée par l'image de la femme et comment cette obsession n'était que la face visible d'une misogynie profonde dont les deux aspects étaient la vénération de la femme-objet, mais de toute façon dépourvue d'âme, ou l'abomination haineuse, véritable catalogue des poncifs de la misogynie.

Recueil de textes rédigés entre 1882 et 1946, dans lesquels le peintre belge et membre fondateur du Cercle des XX donne sa vision de l'art. Ecrits en des occasions diverses, ils célèbrent la peinture, parlent d'architecture ou de la bêtise humaine.

Ceux qui changent la donne Les uvres qui comptent dans l Art Moderne, par le menu L histoire de l art moderne commence grosso modo il y a 150 ans, lorsque les peintres ont abandonné leurs ateliers et tenté d immortaliser la nature et la lumière changeante en plein air, pour se rendre compte que leur peinture n en devenait pas plus réaliste, mais s en trouvait au contraire attirée vers des couleurs fractionnées et des compositions fugaces, que nous associons aujourd hui au terme d impressionnisme. En s affranchissant de la pratique académique, l art pictural a aboli ses limites et, nourri par un désir inextinguible d explorer de nouvelles voies, a vu se succéder les styles, chaque fois plus novateurs: après l impressionnisme vint le symbolisme, puis l expressionisme, le futurisme, le surréalisme, le mouvement dada, l art abstrait, le minimalisme, et le Pop Art. Même dans les uvres postmodernistes et contemporaines de Koons, Kelley ou Wool, ce puissant désir de modernité est toujours vivace. Cet ouvrage se concentre sur les uvres individuelles, celles qui ont changé la donne: 300 uvres d autant d artistes, cela fait une moyenne de deux chefs d uvres par an. Chacun est accompagné d un texte qui replace l uvre et l artiste dans leur contexte. Les grands mouvements artistiques successifs sont présentés dans des introductions qui donne au lecteur les bonnes bases historiques pour comprendre l évolution de l art moderne, année après année, en vis-à-vis des chefs-d uvre novateurs, parfois redécouverts, qui racontent un art en perpétuelle révolution.

Une série de récits illustrés pour découvrir l'histoire de la fin du XIXe siècle à la Première Guerre mondiale : les principaux courants, les évolutions stylistiques et techniques, les oeuvres et les artistes marquants, etc.

Une interrogation sur l'apport des théories du rire, de l'humour, du comique dans les productions littéraires et artistiques, L'ouvrage présente des études de cas et analyse les composantes des oeuvres et les conditions de leur réception.

L'aventure de l'art moderne a débuté à Paris vers 1870. Un cercle de peintres, connus sous le nom d'impressionnistes, se mit à travailler par touches rapides et libres. Ils privilégièrent les sujets de la vie quotidienne et urbaine. Une rupture artistique qui ne se dément pas. Présentation chronologique d'oeuvres commentées et des essais, pour comprendre peintures et sculptures modernes. ©Electre 2016

Simon Maximilian Südfeld, qui deviendra plus tard Max Nordau, naît le 29 juillet 1849 à Pest dans une famille juive orthodoxe. Simon Maximilian est élevé dans une école juive, puis dans un lycée catholique. Lorsque, en raison de la poussée nationaliste hongroise, l'enseignement n'y est plus dispensé en allemand, il le quitte pour une école supérieure calviniste. Dès l'âge de quinze ans il abandonne le judaïsme et la pratique religieuse. En 1880, il s'installe à Paris, où il poursuit ses études de médecine, collaborant à différents journaux. En 1892 il rencontre à Paris Theodor Herzl, puis s'engage résolument dans le mouvement sioniste. Max Nordau meurt à Paris le 23 janvier 1923. Trois ans plus tard, son corps est transporté en Palestine et inhumé au cimetière Trumpoldor de Tel Aviv.