Le thème de l'amour et de l'éros traverse l'histoire de la création. qu'il s'agisse d'arts figuratifs. de littérature ou de musique. Il évolue en fonction du contexte social et historique, des styles à l'oeuvre et des artistes. suscitant toujours l'émotion, en dépit du passage des siècles. Comment expliquer autrement le scandale soulevé par une Vénus de la Renaissance, oeuvre de Lucas Cranach l'Ancien, retirée du métro londonien où elle figurait sur l'affiche d'une exposition, après avoir provoqué les plus vives protestations ? Ce " Guide des arts " offre un panorama des oeuvres à thème amoureux ou érotique. Un premier chapitre, " Gestes, symboles, objets ", est l'occasion de reconstituer, des dieux de l'amour à la caresse ou au baiser, de la danse au rapt, du miroir au voile ou à la fourrure, de l'adieu à la mort, un imaginaire érotique issu parfois des temps les plus reculés, telle la Vénus de Willendorf, qui remonte au paléolithique. Le chapitre suivant, " Les lieux de l'amour " emporte le lecteur de chambre en lit, de bain en jardin, de Concert champêtre (Titien) en Déjeuner sur l'herbe (Manet). et jusque dans la nuit, passant par le harem et le bordel pour s'achever sur l'éternité. " Affections et passions " s'attache aux protagonistes (enfants, conjoints, famille) et à divers sentiments (camaraderie, amour de la patrie, infidélité, jalousie). " L'éros " occupe évidemment une place de choix, abordant les images licencieuses, les manuels de sexualité, la prostituée, l'homosexualité, le voyeurisme, la violence. la luxure, le sadisme. sans oublier les vampires... Une quarantaine de couples célèbres viennent clore cet ouvrage, au premier rang desquels Adam et Ève. Le lecteur constatera combien, à certains moments de l'histoire, certaines images sont apparues totalement naturelles et licites, pour se montrer transgressives ou déplacées lors d'autres périodes. Deux index en annexe facilitent sa consultation.

Des débuts du sous-vêtement jusqu'à l'apogée du cinéma et de la publicité, cet ouvrage raconte, illustrations à l'appui, comment le besoin de se couvrir ou l'envie de se découvrir a été pour la femme prétexte à mettre en valeur sa féminité et son pouvoir érotique.

Etude sur la dimension érotique de l'oeuvre peinte et dessinée de J.A.D. Ingres (1780-1867).

Provenant de tous les continents et de toutes les époques, images de toiles peintes ou de sculptures, ces images d'art érotique témoignent de la représentation de la volupté, de l'évolution des différentes civilisations et de leurs histoires, de leurs moeurs et de leurs références culturelles.

Dans les années 1830, les ouvrages imprimés réputés contraires aux bonnes moeurs furent rassemblés afin de constituer une section à part intitulée Enfer. Ce catalogue donne un aperçu de ce que la BNF conserve au gré des saisies policières, des dons, des acquisitions et du dépôt légal, donnant ainsi l'occasion de se pencher sur quelques grandes figures littéraires, de Sade à Genet.

u croisement de plusieurs disciplines - littérature, arts plastiques, arts du spectacle, cinéma -, cet ouvrage propose un regard neuf sur l'érotisme dans les arts. En effet, les différentes contributions se détachent de la question du « genre » érotique pour s'intéresser au dispositif de la « scène » érotique dans des oeuvres de toute nature, de la littérature romanesque, dramatique et poétique du XVIIIe siècle, à la photographie, à la performance et au cinéma contemporain, en passant par le théâtre symboliste du XIXe siècle. La « théâtralité » de la scène érotique offre ainsi une clef pour comprendre et interpréter la représentation de la sexualité, puisque ce serait dans les différentes « pulsions ou modélisations théâtrales » de la scène que l'érotisme trouverait les conditions de son émergence et de son efficacité physique, fantasmatique et symbolique, sur le lecteur/spectateur. Au-delà de la distinction convenue entre érotisme et pornographie, la « scène érotique » manifeste ici toute sa puissance, à la fois esthétique et politique.