Pour la première fois, Bruce Toll, le propriétaire du Pissarro dont la famille Bauer a été spoliée en 1944, donne sa version.

Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain déclare "qu'il faut cesser le combat" face à l'Allemagne. Le lendemain, le général de Gaulle lance son fameux appel depuis Londres, acte fondateur de la France libre. Une lutte en légitimité s'engage alors, dans l'Hexagone et dans l'Empire, jusqu'à l'effondrement du régime de Vichy en 1944. Alya Aglan retrace ici cette âpre période en un récit qui comblera tant les enseignants en histoire-géographie que les lecteurs désireux de mieux connaître les années de l'Occupation. Sommaire. LE POINT SUR. Vichy intérieur/extérieur.

Soixante-quinze ans après la libération des camps de concentration, le plus grand centre international des persécutions nazies tente de retrouver des déportés ou leur famille pour leur rendre ce qui leur a été pris.

En janvier 2020, elle a remporté une belle victoire avec la restitution de trois tableaux aux héritiers du collectionneur Armand Dorville. Depuis vingt-cinq ans, portée par sa propre histoire familiale, l’avocate Corinne Hershkovitch se bat pour que les œuvres dont des juifs ont été spoliés pendant la seconde guerre mondiale reviennent à leurs propriétaires. Un devoir de justice autant que de mémoire qui se heurte encore à l’inertie des musées et de l’Etat français.

Lieu de mémoire exceptionnel, les Archives Arolsen ont développé, depuis 2006, le projet Stolen Memory pour restituer les objets des victimes du nazisme à leurs descendants.

La soeur d'Edouard et Julien Baer s'est lancée dans une chasse aux oeuvres volées à son arrière-grand-père par les nazis.

L'historienne Emmanuelle Polack a été chargée par le Louvre d'une mission très spéciale : établir la provenance des collections acquises entre 1933 et 1945.

Trois oeuvres singulières viennent d'être restituées aux ayants droit des familles spoliées.

C'est la plus grande source au monde documentant les persécutions nazies. Reportage au "Bureau d'éclaircissement des destins" de Bad Arolsen, devenu le sujet d'un roman.

Entre 1941 et 1944, les éditions Ferenczi ont été sous contrôle allemand. « Aryanisées » et dirigées par un administrateur complaisant, elles ont été mises au service des desseins allemands, avec pour objectif de convertir les Français à la collaboration. L’histoire de cette maison d’édition pendant la guerre offre un aperçu complet des mesures utilisées par les occupants pour pénétrer et contrôler l’édition française et pour diffuser leur matériel de propagande. Mais les résultats ne semblent pas avoir été à la hauteur des efforts investis.