Le musée d'Art et d'Histoire du judaïsme retrace, en 53 toiles, le parcours d'oeuvres volées aux juifs français par l'occupant nazi. Et dont on n'a jamais retrouvé les propriétaires.

L'argenterie vendue chez Christie's en décembre 2004 ne faisait pas partie des biens spoliés aux Helft

La provenance des oeuvres issues de la collection Thyssen et acquises par l'Espagne pour le Musée Thyssen-Bornemisza de Madrid en question.

Une quinzaine de tableaux de maîtres a été retrouvée le 15 mai 2007 dans un coffre d'une banque zurichoise. L'ancien responsable nazi Bruno Lohse, décédé le 21 mars 2007, est au coeur de l'affaire.

La ministre de la Culture a inauguré à Jérusalem une exposition autour des oeuvres d'art retrouvées en Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Environ 1 500 tableaux et dessins volés par les nazis viennent d'être retrouvés en Allemagne. C'est une toute petite partie de ce qu'on appelle la spoliation des juifs. Les explications de Claude Singer, du Mémorial de la Shoah.

La directrice de la commission allemande chargée des restitutions de biens spoliés lors de la Seconde Guerre mondiale a jeté un pavé dans la mare. Jutta Limbach a déclaré dans la presse allemande que les oeuvres d'art dit « dégénéré » devraient être restituées aux musées qui en avaient été privés par les nazis. S'il n'est pas officiel, cet avis provoque l'émoi dans le monde de l'art allemand.

Seules quatre oeuvres sur les 500 pièces de provenance suspecte ont été restituées. Sur ce maigre bilan, la « task force » du gouvernement allemand, chargé d'identifier les oeuvres spoliées parmi les 1 500 de la collection Gurlitt, disparaît. Sa mission a été confiée au Centre allemand des biens culturels spoliés. Le legs au Musée des beaux-arts de Berne est, lui, en suspens.

2 000 oeuvres volées par les nazis à des juifs attendent encore d'être restituées. L'Etat recherche enfin les héritiers.

La Fondation de l'Hermitage présente les chefs-d'oeuvre impressionnistes de la collection du marchand d'armes zŁurichois enrichi pendant la Seconde Guerre mondiale. Un inventaire éclaire la provenance de certaines oeuvres à l'origine litigieuse.

Toute recherche sur les spoliations de biens juifs commence ici. Sous la cote AJ 38, les Archives nationales de Pierrefitte-sur-Seine recensent tous les documents qui ont permis d'organiser, à partir de 1940, l'"aryanisation" de l'économie française. Aujourd'hui, les familles de victimes s'en servent pour obtenir réparation. Et exhumer des pans de leur histoire.