L'écrivain, qui a perdu sa fille le 14 juillet 2016, n'espère pas grand-chose de la justice. Il a choisi de livrer une chronique "blasphématoire et révoltée" des audiences sur son blog.

Léa Dardilly et Simon Clemenceau défendent des victimes de l'attentat de Nice du 14 juillet 2016, dont le procès s'est ouvert début septembre 2022. Quelques mois plus tôt, ils représentaient un membre de Daech aux audiences du 13-Novembre. Un grand écart ? Le duo d'avocats, qui a été aux premières loges pour observer les mutations de la justice antiterroriste ces dernières années, plaide plutôt la continuité.

Après le procès des attentats du 13-Novembre, la justice ouvre le dossier du massacre commis le 14 juillet 2016 à Nice. Abattu le soir même au volant de son camion, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel avait déjà fait preuve, avant les faits, d'une violence aux formes multiples.

Jamais en France une attaque terroriste n'a touché autant d'enfants que celle de 2016 à Nice. Six ans plus tard, beaucoup d'entre eux souffrent encore de nombreux traumatismes. Plusieurs en ont témoigné lors du procès qui se tient à Paris.

Mohamed Lahouaiej Bouhlel est actuellement jugé pour la tuerie de Nice, le 14 juillet 2016. Son profil pose la question de notre définition extensive du terrorisme, au risque de dérives.