Le chancelier sortant a rompu les pourparlers menés pour former un gouvernement de grande coalition. Une évolution qui rappelle le durcissement du climat politique en Europe centrale.

La mort accidentelle de leader d'extrême droite, le 11 octobre 2008, bouleverse la scène politique autrichienne. Dans la recomposition qui s'annonce, les grands partis pourront-ils résister à une haidérisation du pays ?

Son parti, le FPO, a perdu de peu la présidentielle. Mais Heinz-Christian Strache prépare l'avenir avec confiance.

Tout est possible avec Natascha Kampusch. Elle vous répond longuement ou lâche deux phrases lapidaires. Enchaîne les sourires, et vire au masque de fer. C'est elle qui décide. Elle qui commande. Une héroïne ambiguë, bien trop cuirassée par ses huit années de captivité dans les entrailles d'une maison bourgeoise de Vienne pour se laisser dicter quoi que ce soit, par qui que ce soit. La petite fille de 10 ans, embarquée un jour de mars 2006, sur le chemin de l'école, par un désaxé des beaux quartiers, a maintenant 28 ans.

Grand vainqueur des législatives, le conservateur Sebastian Kurz pourrait privilégier une alliance avec l'extrème droite du FPÖ. elle ne suscitera pas la même réprobation européenne que celle portée par Louis Michel en 2000 contre Jôrg Haider. Pourquoi ?

Le 4 décembre 2016, les électeurs autrichiens ont éliminé le candidat d'extrême droite au profit d'un écologiste libéral, Alexander Van der Bellen, qui entrera en fonctions le 26 janvier 2017.

Deux mois après les législatives où le parti d'extrême droite de Jörg Haider a obtenu 27,2 % des voix, l'Autriche n'a toujours pas de nouveau gouvernement.