Après le yacht et la Rolex, l'Airbus : le nouvel avion présidentiel commandé par Sarkozy apparaît comme la réplique clinquante des dépenses, dérives et privilèges qui éclaboussent le gouvernement.

Jets privés et hélicoptères, le rationnel l'emporte peu à peu sur l'étiquette

Eclairage, fin 2011, sur les solutions qui s'offrent aux entreprises françaises pour rentabiliser leurs avions d'affaires. Un mode de transport particulièrement adapté aux besoins des dirigeants d'entreprises mais qui s'avère coûteux, polluant et contrasté en termes d'image. Parmi les leviers : la multipropriété, la location, le partage (sur le même principe que le co-voiturage), le courtage, le recours à des clubs d'avions privés.

L'heure est à l'ubérisation, même pour l'aviation d'affaires...

A quoi reconnait-on une reprise économique ? A la vitalité de l'aviation d'affaires ! Et en Belgique, le secteur se porte très bien, merci pour lui. Tellement que plusieurs start-up se mancent, prêtes à ubériser le ciel. Leur cible : les patrons de PME.

Si Franck Colin assume son rôle d'intermédiaire entre les avionneurs et les trafiquants de drogue, il affirme aussi avoir été en contact avec les services de l'Etat... Nouvel épisode rocambolesque en vue.

Retour en quelques points forts sur le succès de Wijet, qui se présente comme la première compagnie aérienne de taxi-jets en France. Quatre principaux points sont évoqués. Le concept, tout d'abord, qui propose un tarif unique de 2400 euros, et une optimisation de la flotte très poussée. Une clientèle variée, de particuliers parfois, de professionnels souvent. Le marché européen, ensuite, qui pèse 800 millions d'euros pour les vols de moins de deux heures en jets légers. Et enfin, le grand appétit du dirigeant, qui a su mener la fusion avec son concurrent britannique Blink.