Moins de risques, moins de profits, moins de primes : les grandes banques américaines ressentent les premiers effets de la réforme financière. Et vivent une crise existentielle.

En 1933, une commission d'enquête du Congrès des Etats-Unis chargée de faire la lumière sur les raisons du krach de 1929 conclut que c'était la confusion des genres entre banque de dépôt et banque d'investissement qui avait encouragé la spéculation boursière. Celle-ci recommanda d'interdire aux banques commerciales l'accès aux marchés financiers. Le Glass-Steagall Act, la loi bancaire définissant le nouveau cadre réglementaire, fut adoptée quelque temps après la fin des travaux de la commission d'enquête.

Obama a sanctionné Wall Street, mais sa loi Dodd-Frank, régulant la finance, laisse de larges failles.

Pour regagner l'opinion, le président américain veut taxer les profits des grandes banques, scinder leurs activités... Mais les lobbies financiers organisent la riposte.

Le nouveau plan de Barack Obama vise à éviter l'implosion du système financier américain. Mais le président est scandalisé par les excès des banquiers, qui se sont encore versé 18,4 milliards de dollars de bonus pour 2008, malgré la crise des subprimes

Les banquiers américains n'ont rien appris ! Aux premiers signes d'accalmie de la crise, ils n'ont qu'une idée en tête : se débarrasser au plus vite de la tutelle de l'Etat pour se distribuer comme avant primes et bonus. Le bras de fer avec l'administration Obama a commencé

Inspiré par Paul Volcker, Barck Obama a dévoilé un plan de réforme radical de Wall Street. Mais les décisions sont entre les mains du Congrès....

Célèbres pour avoir déclenché la crise financière aux Etats-Unis, les crédits hypothécaires à risques sont de retour. Mais cette fois, promis, ils sont mieux encadrés...