C'est sur les lieux du crime, à Cannes, où sa comédie a clos le grand rendez-vous du cinéma, que "Marianne" a rencontré Nicolas Bedos. Après avoir oeuvré à travers des pièces de théâtre, des livres, des chroniques, c'est comme réalisateur qu'il s'illustre. Rencontre avec un iconoclaste dont le dernier volet d'"OSS 117" est aussi abouti esthétiquement qu'irrésistible de drôlerie.

La série télé "Alphonse", écrite et réalisée par Nicolas Bedos, a été foudroyée dans les journaux avec une étrange unanimité sur fond de "cancel culture", alors que l'auteur sera jugé en 2024 pour agression sexuelle. Quand la dérive accusatrice prend le pas sur la critique, la crédibilité de la presse en prend un coup. P.AR

"La Belle Epoque", de Nicolas Bedos, conjugue nostalgie et romanesque au présent du singulier. L'occasion de raviver les souvenirs du cinéaste, de ses comédiens et d'autres célébrités.

Pour Guy Bedos, le droit à finir sa vie dans la dignité était essentiel. Dans un texte écrit pour "L'Obs" : son fils Nicolas raconte, un an après la disparition de son père, le calvaire de ses derniers jours et les douloureux cas de conscience de ses proches. Sommaire. Fin de vie : le débat relancé. Françoise Hardy : "Je suis partisane de l''euthanasie".

Il vient de perdre coup sur coup les deux hommes de sa vie, mais continue à tracer son propre chemin, libre et provocateur.

Il a réuni le plus beau casting du moment — Pierre Niney, Marine Vacth, Isabelle Adjani, François Cluzet, Emmanuelle Devos, Charles Berling.… —, Mais Nicolas Bedos ne s'est pas arrêté là : avec sa réjouissante "Mascarade", le cinéaste à l'esthétique de plus en plus soignée fait renaître un peu de cet âge d’or de Hollywood, quand on savait emporter le spectateur en ne laissant rien au hasard.

"La Belle époque" suit les pas d'un sexa un chouilla désabusé à qui l'on offre le plus beau des cadeaux, celui de revivre le moment magique quelque quarante ans plus tôt de sa rencontre avec la femme de sa vie. Pour cela, pas besoin de signer un pacte avec le diable, mais plus prosaïquement de recourir aux services d'un entrepreneur entreprenant dont la société offre à ses clients de s'immerger dans une époque et un milieu, des kyrielles de comédiens, de costumiers ou de décorateurs intervenant en temps réel comme sur un plateau de cinéma.

C'est l'un des films les plus attendus de l'année 2021 : "OSS 117. Alerte rouge en Afrique noire", très librement adapté des romans de Jean Bruce. Après Michel Hazanavicius, c'est Nicolas Bedos qui s'est attelé à cette comédie d'action et d'aventures réussie, mais pas vraiment politiquement correcte...

« Avatar 2 »,de James Cameron: 3h12. « Pacifiction : tourment sur les îles », d'Albert Serra : 2h45. « Tar »,de Todd Field : 2h38. « Babylon », de Damien Chazelle : 3h09. A croire que tous les films « importants » sont, ces derniers temps, condamnés à dépasser les deux heures et demie! Certes, « Autant en emporte le vent » (1939) affichait déjà 3h58 et « La Maman et la Putain » (1973), 3h40, mais ils faisaient alors figure d'exception, la nonne étant de quatre-vingt-dix minutes. Sommaire. ''On peut avoir l'impression que l'auteur a oublié le spectateur''.