Le 14 décembre reprend le procès des "toges sales", où le président du Conseil italien est compromis dans une affaire de corruption de juges.

Berlusconi et son redoutable ministre des Communications, surnommé "Epurator", s'agitent dangereusement pour contrôler tout le paysage audiovisuel italien.

Paradoxe : il aura fallu Silvio Berlusconi, contre lequel se lèvent cinéastes, écrivains, journalistes, étudiants et universitaires, pour que surgisse en Italie le modèle de "l'intellectuel engagé".

Les Italiens se sont mobilisés en masse contre le projet de réforme du droit du travail du chef du gouvernement.

Silvio Berlusconi, poursuivi pour corruption par le tribunal de Milan, multiplie les manoeuvres pour tenter d'échapper à la justice...

Pour l'écrivain italien, Berlusconi a conduit l'Italie au désastre en un temps record. Démonstration en dix points.

Le président du Conseil italien n'est pas seulement un politicien vaniteux et démagogue, un promoteur de la télépoubelle, un champion toutes catégories de l'impunité. C'est aussi un homme qui ne tolère pas la critique et pour qui la vie consiste à faire un pied de nez aux lois et aux règlements. A Bruxelles, son goût de l'improvisation et des "coups" risquent de faire des ravages.

Avec ses dernières gaffes, le chef du gouvernement italien, président de l'Union européenne, déroute même ses anciens électeurs.

Pour éviter la déroute électorale aux législatives du printemps prochain, Sua Emittenza n'a trouvé qu'une solution : obtenir le changement de la loi électoral...

L'immense succès d'un programme de télévision qui l'étrille confirme l'érosion de l'image et la chute de popularité du Premier ministre italien.

Il agace ses partenaires, révulse ses adversaires, mais continue de subjuguer ses partisans, ravis de le voir multiplier les provocations.

On la croyait sage et discrète. La belle Veronica, femme de Silvio Berlusconi, sort les griffes contre son cavaleur de mari. Avec en toile de fond l'héritage de l'empire.