L'historien des sciences retrace l'histoire de la recherche initiée par J. Lovelock et L. Margulis autour de l'hypothèse appelée Gaïa, désignant l'entité autorégulatrice constituée de l'ensemble des vivants et de l'environnement avec lequel ils interagissent. Les travaux de ces deux scientifiques, les réseaux soutenant cette approche, sa réception controversée et son influence sont examinés. ©Electre 2024

Un essai sur le vivant et son expérience de la métamorphose. L'auteur affirme que, au-delà de la multiplication des formes et des façons d'exister, tout être vivant constitue la même vie qui se transmet de corps en corps, d'individu en individus, en dépit des déplacements et des transformations. Toutes les espèces sont ainsi liées entre elles, de même que le vivant l'est au minéral. ©Electre 2020

Cette synthèse des sciences du vivant propose une convergence entre biologie et théorie de l'évolution et exprime une vision nouvelle du vivant. Elle défend un certain rapprochement entre les sciences biologiques et historiques.

L’auteur suit, pas à pas, les multiples voies empruntées par la biologie dans cette recherche, ses avenues et ses impasses, ses méandres et ses bifurcations, ses avancées et ses reculs. Quelles stratégies la biologie a-t-elle développées, tout au long de son histoire, pour expliquer la vie ?

L'auto-organisation est l'apparition d'ordre spontanée dans la nature sans intervention humaine. Elle s'observe dans le monde vivant mais pas seulement et permet d'expliquer l'origine de la vie et l'évolution des espèces. Le concept est mis en lien avec la pensée philosophique de Spinoza.

Dans la première partie de cet essai, l'auteur montre comment la triade diabolique - la vie, le sexe et la mort - a permis l'épanouissement des formes animales à la surface de la terre et leur évolution par l'entremise de la sélection naturelle. Dans la seconde partie du livre J.-P. Vincent nous ramène de la vie animale à l'individu au singulier, où le diable tient ses états.