Ecrivain de tous les possibles de la fiction, Jorge Luis Borges est mort le 14 juin 1986. Argentin comme lui, l'écrivain et cinéaste Santiago Amigorena lui rend un hommage très intime en quinze fragments.

Jean-Pierre Bernés, traducteur de l'écrivain argentin, raconte les longues années d'amitié et de travail avec un géant de la littérature réédité dans la Pléiade.

En Argentine, Borges fait l'objet d'un véritable culte. Depuis quinze ans, deux employés de la Bibliothèque nationale exhument les notes laissées par l'écrivain disparu en 1986. Une quête passionnée et obsessionnelle.

Au Festival de Mar Del Plata, une programmation autour du grand écrivain argentin

Il a passé vingt années de sa vie au milieu des rayonnages avant de faire déambuler , dans l'une de ses plus célèbres nouvelles, le lecteur dans le labyrinthe des mots.

Borges fut longtemps professeur de littérature anglaise à la faculté des lettres et de philosophie de Buenos Aires. Années heureuses, confia-t-il. Il s'était préparé à ce poste "sans y penser", mais en sachant compter sur l'expérience de toute une vie passée au milieu des livres.

Pour le grand écrivain argentin, la réalité ne pouvait être que littéraire. Toute sa vie, il ne voulut être que l'habitant d'une bibliothèque idéale et l'explorateur de labyrinthes imaginaires. Bienvenue à Borgesland !

La veuve du grand écrivain argentin, Maria Kodama, s'oppose à la réédition de ses "Oeuvres complètes" dans la Pléiade, et dispose à sa guise d'un monument de la littérature universelle.

Est-ce un hasard si l'immense écrivain argentin Jorge Luis Borges a choisi de mourir et d'être enterré à Genève ? Non, selon John Berger, qui lui a rendu visite au cimetière des Rois. La clé, c'est sans doute cet après-midi qui, dans cette ville, marqua le jeune Borges, alors âgé de 17 ans...